/!\ [H] /!\ [Abra]Un Lycan dans la nuit

Lyam était sorti cette nuit là pour aller courir un peu, et enfin chasser. Sa dernière tentative pour partir chasser, c'est à dire prendre sa forme de Lycan et aller faire peur aux habitants de la forêt, c'était soldé par un échec, puisqu'il avait rencontré quelqu'un et avait donc interrompu son petit jeu. Il était donc sortit ce soir là et parti en forêt. Malheureusement pour lui, un petit groupe d'homme avait décidé de faire une battu au, au quoi déjà ? Ben au lycan ou à je sais pas quoi et donc, armé de torche, d'épée et de je ne sais trop quoi d'autre était parti en forêt. Malheureusement pour eux, et heureusement pour Lyam, ceux-ci le virent alors qu'il était en train d'abattre, ou plutôt de dévorer une biche. Il commencèrent à l'insulter et à vouloir vraiment se battre. Il se retourna alors vers eux et avança à pas lent. La dixaine d'homme reculait pas à pas lorsqu'un homme, armée d'une épée fonça sur lui. Il faillit le blesser mais Lyam bondit et le saisit à la gorge. En retombant, l'homme était mort. Lyam se redressa alors et poussa un hurlement comme tout lycan en poussaient. Tous les autres hommes, fou de rage de perdre un ami foncèrent alors sur lui. Lyam ne mit pas longtemps pour tous les réduire en charpie, mais il s'était pris quelques coups, notamment dans le dos. Une plaie, peu profonde mais une plaie quand même. Lyam avait donc repris une forme humaine et était rentré au chateau, laissant les hommes morts aux prédateurs de la forêt.

Arrivé au chateau, il saignait toujours mais moins. Il décida de prendre un bain et de se faire soigner ensuite. Le problème c'est qu'il n'y arriverait pas tout seul. Il avait réussit à faire tant bien que mal un bandage avec des bouts de tissus qui étaient des vêtements d'un homme abattu dans la forêt. Il appela donc une servante pour l'aider ainsi. La plaie était peu profonde mais il faudrait la désinfecté et faire un bandage propre.

Abrahel franchit le seuil de la porte, elle avait été appelée par je ne sais quel hurluberlu pour une chose toute aussi obscure. Malheureux à celui ou celle qui osait la déranger alors que la jeune fille devait consacrer l’entièreté de son temps à Marabelle et personne d’autre.

"J’espère pour vous que vous ne m’avez pas vais venir inutilement, sachez que pour des broutilles les autres servantes sont à votre disposition, même si celles-ci ne sont pas des plus malignes "

Elle lui jeta un regard noir, servir ceux de la cours faisait aussi partie de ses fonctions en tant qu’esclave, mais s’éloigner de sa maîtresse était des plus dangereux. La jeune fille jeta un coup d’œil au bandage précaire du lycan…

* pathétique, vraiment pathétique*

"Savez vous seulement faire un bandage ? Attendez moi la je reviens avec des compresses propres ainsi que du désinfectant, ce serait dommage d’attraper la gangrène."

* Même si cela m’est totalement égal *

Sur ce elle tourna les talons et s’éclipsa quelques minutes, pas assez malheureusement pour que l’homme perde entièrement son sang, un mort sur les bras n’aurait fait que l’incommoder rien de plus.

* Pourquoi est-ce que je m’occupe d’une telle chose *

Elle se positionna derrière le jeune homme, le débarrassant de son bandage ou plutôt des restes de tissus dont elle ne voulait connaître la provenance.

De faite, il n’aurait pu se soigner correctement une blessure à un tel endroit, mais étant d’humeur maussade Abrahel voulait déverser ses sarcasmes sur quelqu’un.

Il lui fallut mon de 10 minute pour bander correctement le mâle ici présent, en l’ayant fait retirer ses vêtements bien entendu.

« Besoin d’autre chose ? »

Qui se ressemble s'assemble, c'est ce qu'on dit non ? Tu as presque aussi mauvais caractère que Marabelle. Si j'avais voulu quelqu'un d'autre, je l'aurait dit non ?!

Lyam n'était pas vraiment d'humeur pour les sarcasmes, et encore moins ceux d'une boniches. quoi qu'il en soit il restait assis sur le bord de son lit, laissant la jeune femme faire ce qu'elle avait à faire, à savoir lui faire un bandage propre. Trouver un médecin à des heures pareils c'était quasiemment missions impossible et il n'avait pas envie de dire comment il s'était prit cette blessure.

Pour ce qui est du bandage, crois le ou non, je n'est malheureusement pas la possibilité physique de faire un bandage correct à une plaie dans le dos. Je sais bien que je suis souple, mais peut-être pas à ce point là.

Puis Abrahel parti. Elle devait aller chercher de quoi désinfecté la plaie et faire un bandage correct. En fait, elle devait faire ce pour quoi elle était là. Elle était esclave alors pourquoi ne pas la traité comme telle ?

Abrahel revint puis se plaça derrière moi. J'avais presque comme un mauvais pressentiment mais il fallait bien que je me laisse faire. Elle nettoya et fit un bandage correct à la plaie dans un temps records. Décidemment, les boniches de ce palais étaient des plus agréables.

Tu n'es donc pas bien avec moi ?

Lyam n'avait pas du tout envie de laisser la jeune servante s'en aller ainsi. Il savait qu'à cette heure là Marabelle devait être avec un de ses amants, ou de ses amantes et qu'elle n'aurait pas besoin d'Abrahel avant un petit moment.

Aussi mauvais caractère que Marabelle, n’importe qui aurait crié au scandal, mais pour Abrahel c’était des plus flatteur. Comme d’habitude le mâle avait beau être mignon, il était aussi pourvu d’une grande gueule…peste de soi des hommes, tous pareil, si méprisables et prévisibles enfin soit...

« Pas assez souple dommage…tes compagnes doivent s’ennuyer sur l’oreiller»

Pour qui se prenait-il oser lui parler sur ce ton, Abrahel pour lui était une servante avec le même statut qu’une employée pouvant décider ou non de rester ou de partir, esclave, elle ne l’était que pour la reine de requiem et non pour ses sous-fifres. Bien sur si Marabelle lui avait ordonné de se taire et d’obéir gentiment à ce casse-coui***, la jeune fille aurait accepté volontiers.

Mais là rien ne la forçait à rester…sauf le corps avenant du jeune homme, il était dès plus appétissant et depuis sa venue au château, la demoiselle n’avait pas eu grand monde à se mettre sous la dent. En gros Abrahel était en manques et voulait faire joujoux avec quelqu’un.

« Pas bien... je n’irais pas jusque là, mais je ne vois pas l’utilité de rester en votre compagnie…si vous voulez obtenir mes faveurs faites-le-moi savoir, mais rien ne vous dit que je vous les accorderais »

Bien sur qu’elle allait rester, et même plutôt deux fois qu’un…pour une fois qu’elle avait une distraction à portée de main et que la suzeraine n’était pas dans les parages pour contre carrer ses plans.

« Vous me paraissez quand même bien prétentieux jeune homme »

[bonne répartie, le jeu promet d'être amusant]

Lyam restait le dos tourné à la jeune femme. Il l'appréciais déjà. En plus d'avoir un physique des plus flatteurs, cette jeune femme semblait présenter des traits d'esprit assez flatteurs. Sarcasmes et ironie était pour Lyam des amusement des plus plaisant.

Mes compagnes ne se sont jamais plaintes de moi, mais peut-être voudrais-tu tester par toi me^me ?

Lyam ne savait pas très bien ce qu'il pouvait exiger de cette servante. Elle était la servante personnelle de sa reine mais pourtant, en tant que servante elle lui devait aussi obéïssance. Peut-être que Lyam n'avait pas encore atteint de très haute fonctions, mais cela n'allait pas tarder, et d'ailleurs il n'avait pas de leçons à recevoir d'une servante.

Bla, bla, bla... Tu es bien bavarde. Tu n'es pas avec tes amies ici.

Lyam apprécia la franchise de la demoiselle. Si il voulait d'elle, il fallait donc qu'il le dise, et bien soit, il le dirait. Mais elle ne se plierait peut-être pas à sa volonté ?! Héhéhé, voilà un petit jeu auquel Lyam allait jouer bien volontier. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus pu s'amuser de la sorte, à cause des affaires plus ou moins pressante qui l'avaient tenu éloigné de la cours.

Tu veux peut-être que je les obtienne en usant de mon autorité suprême ?

Lyam se redressa et fis volte-face de façon à se retrouver face à la jeune femme. Elle était un vrai régal pour les yeux et Lyam avait bien envie de profiter d'elle un long et bon moment. Il s'avnça alors doucement vers elle et lui murmura à l'oreille.

lequel de nous deux est le plus vieux ?

lyam fit ensuite le tour de la demoiselle et revint lui murmurer quelques mots à l'oreille.

Je te veux !

*Tester par moi-même, tu ne crois pas si bien dire mon mignon *

"Mais tu as raison je ne suis pas avec mes amies, d’ailleurs si j’étais en bonne compagnie, je l’aurais déjà remarqué"

Abrahel émit un faible rire…

« oh, pardon je ne savais pas que les sous-fifres pouvaient faire preuve d’autorité, veuillez excuser ma naïveté mon seigneur et maître » dit-elle avec une ironie à peine dissimulée.

« Oseriez-vous user de la force pour me soumettre, vous abaisserez vous à de pareils choses, si c’est le cas vous n’êtes pas digne d’un grand intérêt »

Abrahel effleura le torse dévêtu du lycan, il avait certes tous les atouts pour lui plaire, toutes les caractéristiques requises chez un mâle. Car pour elle, les hommes n’étaient que des reproducteurs juste bon à lui procurer un quelconque plaisir, elle ne les avait jamais considérés comme des êtres humains à part entière.

« Je te veux », il n’y avait aucunes autres façons d’être aussi direct et manquer de tact à un point, quel imbécile.

« Calme tes ardeurs l’étalons, je ne suis pas de celle que l’on reverse sur la table avec un air bestial »

La jeune esclave le poussa…

"Tu me déçois, je te croyais plus intelligent » cela dit, Abrahel s’apprêta à sortir de la chambre."

* Pour qui me prend-il, un objet qui pourrait lui procurer du plaisir, si je ne mène pas la danse, je ne ferai que m’ennuyer*

La jeune fille n’avait nulle intention de partir, elle voulait juste le tester, s’il la prenait de force alors Abrahel se verrait dans l’obligation de le blesser puis de s’enfuir, elle n’est pas de taille à lutter contre un homme, s’il est plus subtil alors peut-être cédera-t-elle.

Allons la belle. Tu ne vas pas jouer à ça avec moi. Si ma compagnie te déplait, je ne te retient pas. Tu préfère sans doute allez regarder les ébats torides de notre très chère reine.

Lyam savait très bien que si quelqu'un venait à écouter cette conversation il risquait d'en subir les conséquences. Mais de toute façon, à quoi bon cacher les choses par des mots ? Il n'était pas dans la nature de Lyam de ne pas dire ce qu'il pensait, ou de cacher la vérité par des mots.

Sous-fifre. Lequel de nous deux est le plus soumis... Quoi qu'il en soit, ironises tant que tu veux, cela ne me fait rien.

Soumissions ? tient, voilà unjeu qui pourrait être amusant. Lyam savait très bien que la belle demoiselle ne voulait pas se laisser soumettre et qu'elle voulait diriger. Et bien soit, elle allait diriger le jeu puisque c'était ainsi qu'il fallait que ça soit.

La jeune femme effleura le torse nu du jeune homme et celui-ci souris. Elle voulait jouer, alors il allait se plier aux règles, me^me si ce n'était pas dans ses habitudes. Il déposa sa main sur celle de la jeune fille et repris la parole.

Dommage. Le côté bestial est quelque chose des plus... jouissif ?!

lyam avait bien réfléchit au mot qu'il prononcerait et le dzernier lui avait tirer un grand sourire. Avant de dire ce mot d'ailleurs il avait passé sa langue sur sa lèvre supérieur, regardant droit dans le décolté de la jeune femme. pourquoi s'en cacher. Il y avait à voir, alors il voyait.

Héhéhé, tu veux jouer au plus malin. Je préfère te laisser gagner.

Puis Abrahel fit mine de s'en aller et Lyam retourna s'assoir sur son lit. Il fallait qu'il choisisse attentivement ses mots s'il ne voulait pas louper une occasion de passer une nuit agitée et agréable.

Abrahel... S'il te plait... Reste...

"Ce que fait la reine ne m’intéresse guère et ne me concerne pas qui plus est."

"Ce genre de phrase peut te coûter la vie, en es-tu consciences ou est-ce simplement de la stupidité…"

"Mais pour une fois tu as raisons…je suis soumise. Qu’importe, je ne suis pas comme les troufions, à risquer ma vie pour les beaux yeux de quelqu’un, notre reine en l’occurrence."

Voilà qu’elle aussi utilisait des paroles pouvant lui porter préjudices si quelqu’un venait à l’apprendre, décidément la jeune fille devait contrôler ses paroles et non parler à tort et a travers. Elle se mordit la langue de dépit.

Le contact que lui procura la main de Lyam était étrangement doux, dire que si elle n’avait pas aussi mauvais caractère et une forte tendance au jeu, l’esclave aurait pu aimer ce geste venant d’un homme…elle aurait pu mais la, non, les sentiments n’étaient pas son fort.

"Tu y trouve ton bonheur ?"

Dit-elle au lycan qui lorgnait sur son décolleté.

Mais ce fut les dernières paroles qui l’interpellèrent, ainsi pour arriver à ses fins, il irait jusqu'à ce soumettre et employer un tel ton. Abrahel ne put s’empêcher d’émettre un ricanement qui se transforma en rire.

"Alors comme ça, tu es prêt a tout pour m’avoir, c’est…comment dire plaisant, au moins je ne te laisse pas de glace…je suis contente de mes atouts et de ce qu’ils t’inspirent, même si ce n’est que pour le plaisir physique."

La demoiselle vînt s’asseoir à coté du jeune homme

"Cela mérite une récompense aussi faible soit-elle."

Elle effleura de ses lèvres celle du lycan, puis se releva.

Notre reine... Moi aussi je m'en fiche, ou du moins je me fiche de ce qu'elle fait à cet instant.

J'allais ensuite fermeer les différentes portes afin que si la conversation venait à être entendu, le plus de mots en soit caché. Notre reine, aussi belle et régnissime soit-elle, avait un très mauvais caractère et ça, tout le monde le savais. Mais très peu le lui disait et il vallait mieux ne pas le faire, ou alors il fallait être prèt à en assumer les conséquences.

Lyam lorgnait abondamment dans le décolté de la jeune femme. Après tout, n'était-ce pas là le but ?! J'avais horreur de ces femmes qui faisaient tout pour agicher les hommes et qui une fois qu'un homme les avait vu, venaient à tout cacher sous un faux voile de pudeur. Apparemment Abrahel n'était pas de ce genre là, même si elle l'avait remarqué et qu'elle s'était éloigné quelques temps après.

Et bien oui... Il y a beaucoup de choses interessantes par là. Dommage que tu te sauves ainsi, j'aurais aimé contempler ce corps, ton corps plus longtemps...

Abrahel était parti en direction de la porte et j'étais retourné m'assoir sur mon lit. Elle voulait jouer avec moi et je n'avait pas vraiment envie de passer la nuit seul. Blessé, je pouvait toujours me défendre mais je me sentait vulnérable, plus en pleine possession de mes moyens, et la jeune femme pourrait peut-être m'apporter du réconfort... Voir même plus.

Je me demande bien qui tu pourrais laisser de glace. On peut dire sans trop se mouiller que la nature à plutôt bien fait les choses lorsqu'elle t'as conçue. Pour ce qui est du physique j'en conviens. Pour le reste il ne tient qu'a toi de faire en sorte que cela change...

Voilà des paroles bien énigmatiques. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais vis à vis de cette jeune femme mais si j'arrivait à passer la nuit avec elle, peut-être le saurais-je plus précisément.

Abrahel vint ensuite s'assoir sur mon lit, à mes côtés. Elle déposa un baiser sur mes lèvres et je pris le temps de savourer cet instant. C'était plutôt agréable à vrai dire. Elle se redressa alors et je passait mes bras autour de sa taille pour l'enlacer, mais sans toutefois la retenir.

Veux-tu vraiment partir ?

Abrahel ne saisit pas le sens des paroles du jeune lycan, qu’importe cela ne lui faisait ni chaud ni froid, après tout c’était juste l’histoire d’un soir et rien de plus, les sentiments étaient une chose auquel il valait mieux ne pas succomber car ils affaiblissaient l’esprit et rendaientt les gens vulnérables.

Le contact la fît frissonner, non pas de plaisir mais de surprise, alors le jeune homme était près à tout pour la retenir, même faire preuve de douceur si pas d’une affection fausse, à coup sur, à son égard…quelle perte de temps.

La jeune esclave allait devenir sa maîtresse pour une nuit, cela elle en avait décidé dès le début mais l’amusant était que le jeune homme la croyait hésitante et usait de tous les tours pour la retenir.

La demoiselle pivota, se retrouvant face au garçon, elle lui déposa un doigt sur les lèvres, effleurant celle-ci avec douceur et d’un sourire lui dit.

« Je resterais bien encore un peu en ta compagnie, il ne tient qu’a toi pour que j’y passe plus d'une heure »

Abrahel enlaça le lycan et déposa à nouveau un baiser sur ses lèvres, qui au passage étaient des plus douce et chaude, un touchée agréable même…déposa sa tête au dans le creux de son cou. Un peu d’affection masculine ne lui ferait pas de mal et puis comme cela faisait un moment qu’elle n’avait pas vu Höd et donc bénéficier de sa présence apaisante, il lui fallait trouver un substitut.

* Que vas-tu trouver pour me satisfaire j’ai hâte de voir cela jeune mâle*

« Que fait-on maintenant ? »