A la recherche de Lui.

Tora entra dans la taverne, trempée jusqu'au os, de fort mauvaise humeur. Elle aurait préféré rester sur le Leviathan, cependant ils avaient du mouiller à quelques lieues de là, les ports étant inconnus à ce qu'il semblerait. Son équipage, formés de quelques hommes rudes aux balaffres plus qu'évidentes, la suivait de près, soudés comme ils étaient, c'était difficile de trouver. Tora retira son chapeau, et soupira silencieusement : elle était heureuse d'avoir pris son alluremasculine et d'avoir bandé sa poitrine, vu le nombre de salopiaud qu'il y avait à vue d'oeil, une femme pirate n'aurait pas été la bienvenue...

Elle s'avança et s'assit à une table, ses compagnons firent de meme. Commandant un alcool fort, elle prit garde à ce que ses cheveux cachent ses oreilles légèrement pointues, héritage de sa mère. Elle préféra laisser ses pensées là où elles avaient commencées, et but une gorgée d'alcool, comme l'on boirait de l'eau., habituée qu'elle était à l'alcool il ne lui faisait plus rien. Elle lança un regard, faisant semblant d'etre attiré un temps soit peu par les serveuses. Rien de bien original, ici. Elle poussa un nouveau soupir et se balança sur sa chaise négligemment, avec grace, dans une attitude de défi.

Les bas quartiers étaient bien plus intéressant que l’on ne pouvait penser, Azenor en avait bien conscience. Car mêler à la basse population, c’était ici qu’elle avait le plus de chance de repérer qui avait les capacités de peut être devenir rebelle. Mais son occupation principale était de récolter des informations diverses. Personne n’avait jamais penser, très certainement, que la plupart des rumeurs pouvaient avoir quelques réelles fondements. Azenor n’avait donc, ensuite, plus qu’à aller vérifier aux deux cours pour être certaine de l’information, la transmettant ensuite à Zaïkel…

Et en ce jour de très grande pluie, elle avait hâte de se rendre à l’endroit qu’elle avait soigneusement choisit. Vétue d’une tunique verte ceinturé à la taille et d’une grande cape noir capuche qu’elle refermait sur elle pour éviter de trop souffrir de l’eau froide qui se déversait du ciel, elle s’était tout de même muni de ses deux petits couteaux, soigneusement dissimulé dans ses longes bottes. Car même si ici, on la connaissait pour son poste d’ambassadrice, il valait mieux ne pas tenter le diable… Elle fut bientôt en vu de la taverne, endroit miteux, et se demanda comme l’établissement tenait encore debout…

L’Aasimar ne tarda pas à entrer, et immédiatement l’effluve d’odeur pestilentielle lui souffla au visage. Entre l’alcool et la saleté, il fallait vraiment en vouloir pour rester sans cette endroit ! Cependant, prenant sur elle et soupirant un grand coup, Azenor fila discrètement, comme elle en avait le secret, dans un coin de la taverne où l’ombre la dissimulerait parfaitement…

Tora regardait le plafond d'un air morne, deux serveuses se pavanant à ses cotés pour attirer son attention quand la sienne fut aimantée vers une silhouette encapuchonnée qui, il lui semblait, se terrait dans l'obscurité. Piquée par la curiosité, sachant que son masque d'homme pirate ne pourrait tomber, Tora se leva. Elle vit du coin de l'oeil deux autres hommes en faire autant et se diriger vers la silhouette, l'air bien plus sauvage qu'elle-meme. Cette personne était-elle une ennemie ? La question n'était pas à se poser, étant donner leurs mines louches. Sautant sur une table, dans le brouhaha incessant, Tora se mit en travers du chemin des deux grosses brutes épaisses qui étaient arrivés en face de la personne. D'un coup d'oeil la capitaine évalua que cette silhouette était une femme.

S'inclinant bien bas, coupant court a la bataille plus qu'inégale que les deux hommes derrièes elle souhaitait entreprendre, elle prit la main, en faux gentleman, de la femme et lui fit un baisemain. Ses allures maniérées d'homme galant la faisaient rire intérieurement.

Puis-je vous inviter à ma table avant qu'une de ces brutes épaisses vous taille en petits morceaux ? Je trouve que ce serait si dommage...

Prenant la femme par les épaules, elles se faufilèrent à travers les hommes et les femmes qui empestaient l'alcool et le tabas. Elle-meme, pour la forme, inserra entre ses lèvres une fine cigarette qu'elle n'alluma pas, ne voulant pas perdre la femme à ses cotés. Au final, elle s'inclina devant elle, arrivée à la table où ses compagnons les regardaient d'un air curieux.

Voici mon équipage, et je me nomme Tora, Capitaine Tora pour vous servir, gente dame.

Tora forçait un peu le ton, il fallait bien l'avouer, mais elle savait aussi que l'on avait rien sans rien. Aussi, elle se redressa un peu de sa révèrence et pu voir les deux serveuses loucher sur la femme. Etait-elle si convaincante que cela en homme ? Elle éclata intérieurement de rire.

Avant même qu’elle n’est pu commencer à traquer les conversations des poivrots qui se tenaient à la tables d’à côté, l’Aasimar remarqua que deux hommes aux allures hostiles se dirigeaient vers elle. C’était bien beau tout cela ! Elle aurait du s’en douter, les hommes picolant étaient tous des rustres… Levant les yeux au ciel en signe de lassitude, elle s’apprêtait à descendre ses mains pour attraper ses couteaux lorsqu’une autre silhouette s’imposant, volant le premier rôle aux deux rustres. Il s’agissait, vraisemblablement d’un homme, asser fin cependant pour paraître plus faible que les deux autres, mais qui était asser téméraire pour les dissuadé de quoi que se soit.

Excédé par tout ce remue ménage autour d’elle, Azenor le fut encore plus lorsque celui-ci entrepris de lui faire un baise-main… Allons bon, comme si elle n’en avait pas asser aux cours, les bas quartiers s’y mettaient aussi ? Elle écouta l’homme parler d’invitation, mais avant même qu’elle ai pu décliner quoi que se soit, Azenor se sentit attiré vers la table en question. Puis après une nouvelle courbette, l’homme lui présenta la fameuse tablé. Il n’avait pas l’air de mentir, mais quelque chose sonnait vraiment faux dans son allure. Et en tant qu’ancienne saltimbanque, comédienne fard de sa troupe, elle trouverait très vite le problème… Mais pour le moment, elle s’interrogeait seulement.

Observant la tablé sans un mot, l’Aasimar tourna ensuite son regard vers celui qui l’y avait invité et déclara :

« Il est surtout dommage que je ne puisse accepter votre invitation…capitaine. Vous m’en voyez navré, mais mes occupations sont bien plus importante que votre compagnie… »

Elle s’effort tant bien que mal de garder une certaine politesse, bien qu’elle n’affichait aucunes émotions, si ce n’était celle de l’ennuie profond qu’elle ressentait face à cette perte de temps, temps oh combien précieux puisque son rôle d’ambassadrice ne lui permettrait pas de rester longtemps.

Tora haussa les sourcils, un peu étonnée mais surprise agréablement de la vivacité d'esprit de l'inconnue. Elle se permit un léger sourire et arreta son manège immédiatement, reprenant ses allures plus sauvages et plus dangereuses. Elle leva la tete pour regarder le plafond et s'autorisa un soupir.

Je suis désolée de te faire perdre ton temps, mais je suis à la recherche de quelqu'un.

Elle hésitait à en dire plus, comment savoir si cette femme était rebelle ? Elle semblait l'ennemie des bas-fonds, peut-etre à juste notion, non ? Mais Tora, dont l'instinct était aussi vif et aiguisé qu'un couteau, tenant cela de sa demi-nature elfe, se sentait en confiance devant elle. Elle s'approcha de la jeune femme et, faisant semblant de faire une nouvelle courbette, lui souffla quelques mots.

Je suis une rebelle.

Elle se recula, comme si de rien était, un grand sourire flottant sur ses lèvres. Si cette femme était une ennemie, elle n'hésiterait pas à la tuer, elle n'était pas surnomée Mille-Morts pour rien. Elle possédait assez de sang-froid pour tuer à mains nues aussi bien q'au sabre, bien que ce dernier soit posé sur la table derrière. Elle fixa de ses grands yeux turquoises la jeune femme, prete à esquiver un coup et à en rendre un autre, au cas où. Elle sentait une tension autour d'elle, mais elle ne provenait pas d'elles. D'une source dont elle ne distinguait pas les contours. Cela la mettait mal à l'aise, et elle détourna les yeux pour trouver la source de ce mal etre.

L’Aasimar laissa le temps à « l’homme » de répondre à sa déclination. Et pourtant, s’est une toute autre phrase qui fut prononcer. Azenor arqua doucement un sourcil. Il cherchait quelqu’un ? Et alors, elle n’était pas chercheuse d’affinité ! Restant tout de même d’une grande distinction, Azenor resta muette. Elle se fichait pas mal de ce que cherchait cette personne, et n’avait qu’une hâte, c’était de retourner rapidement à ses activités. Elle opta alors pour l’attente patiente et silencieuse jusqu’à ce qu’enfin, elle puisse s’éclipsé. Azenor ne ressentait pas de danger, mais restait tout de même sur ses gardes. Capuche poser sur sa chevelure elle attentait…

Après une nouvelle courbette, l’homme qui parlait à présent en tant que femme, s’était rapprocher d’elle pour lui confier quelques mots. Ne bougeant pas un instant, s’accordant encore moins une expression, elle se contenue un instant, souriant d’abor, elle éclata d’un rire discret mais qui pouvait être très blessant. Rebelle ? Facile à dire, encore fallait il le prouver. Et l’excès de confiance de la personne l’amusait encore plus. Et pourtant, le secret qui entourait les Rebelles étaient tellement bien garder, même les deux sœurs n’étant pas au cour de leur existence, la confidence pouvait très bien être juste. Tout en la regardant d’un air amuser, elle répondit dans un murmure.

« Oh ! Et qu’est-ce que cela devrait me faire au juste ? »

Elle n’avait pas pu s’en empêcher. Après tout, cette personne prenait de très gros risque en déclarant être Rebelle, et avait fait une énorme erreur. C’était un clan secret, inconnus de tous, et en déclaré l’existence était une faute abominable. Azenor se demandait alors si elle était la première à l’entendre le dire, et l’espérait.

« Après tout, cette ville ne connaît aucun Rebelle ! Aller donc voir dans une autre ville, on ne sait jamais !»

Tora se contentait de sourire. Une réaction aussi flagrante ne pouvait etre que positive. Elle pencha la tete sur le coté.

Je suis pourtant sure que d'autres gens comme moi font partie de ce meme... clan. N'est-ce pas ?

Elle appuya son regard sur elle. Ses sens de demi-elfe ne la trompaient pas, la femme essayait de dissimuler ses emotions, elle y arrivait bien, mais son corps la trahissait. Elle poussa un léger soupir et tendit l'oreille. Ses compagnons aussi s'étaient tu. Ils avaient senti eux aussi...

Tora se tourna vers la droite, tendue, la main posée sur sa garde...vide. Elle serra les dents et se recula d'un pas pour prendre le sabre orné d'un dragon sur la garde et le serra entre ses doigts, d'une manière qu'elle voulu naturelle, et non de mise en garde.

Des troupes arrivent. Je cherche Lui. Je tiens à lui parler de choses importantes.

Tora se recula et disparut dans la foule. Effectivement, l'on pouvait à présent entendre des bruits de pas, d'une marche lourde. Une sorte de petite garde qui faisait leur tour ? Tora n'en savait fichtre rien et ne tenait pas à le savoir, étant donné qu'elle était réputée pour voler les biens des Deux Soeurs qu'elles faisaient importer. Disparaissant dans la foule, elle attendit que l'armée entre dans le bar. Elle se demandait si elle devait ouvrir les hostilités, cela la démengeait de se battre un peu.

Cette fille n’avait elle dont rien comprit ? D’accord, elle connaissait l’existence des Rebelles, et il y avait de très grande chance qu’elle en soit une. Mais bon Dieu qu’elle se taise ! Il était intolérable qu’elle en parle ouvertement, alors que partout, les murs avaient les oreilles des espions mêlés aux clans des deux sœurs. Mais avant qu’elle n’ait pu faire quoi que se soit, Tora sembla étrangement ailleurs. Et les pas en arrière que celle-ci fit pour attraper un sable poser sur la table. Azenor tourna alors lentement la tête, discrètement, pour voir qu’une troupe de gardien Requiem avait fait son entré dans la taverne…

C’était bien la meilleur ! Le moment le mieux choisit ! La chance commençait à vraiment se faire désiré et poussant un soupir, Azenor se lassait de cette situation, fatiguer de devoir toujours faire preuve de distinction malgré le fait qu’elle aurait bien flanquer un rouste à la fameuse capitaine pour freiner ses ardeurs. L’Aasimar se contenta alors simplement de lâcher d’une voix basse et pourquoi imposante, l’air furibonde :

« Taisez vous bon sang ! Faite preuve d’un peu plus de discrétion autrement je ne ferais rien pour vous garder en vie ! Ne prononcer plus son nom, et encore moins qui il dirige ! Quand à vos armes et vos gorilles, tenez les tranquilles et ne faites rien … »

Attrapant violement Tora par le bras, elle réussit (par miracle certainement) à flanquer celle-ci sur une chaise et après c’être assise à côté, vérifia que sa capuche était bien mise. Si elle aurait été reconnu par la troupe de Requiem, elle n’aurait pas non plus eu de mal à les faire partir, Ambassadrice respecter à leur cour… Mais le plus important était tout d’abor de s’assurer que Tora ne face rien de regrettable. Cette personne semblait bien trop exubérante… et s’en était parfois dangereux. S’approchant de Tira, Azenor baissa la voix au point d’être presque inaudible :

« Il va falloir apprendre à vous taire… Et très vite ! Nous ne plaisantons pas avec la discrétion et vous semblez en manquer cruellement Tora. Nous ne voulons pas être découvert. Alors faite un effort ! »

Marcher dans les ruelles sales des Bas-Quartiers de Requiem. Etait-ce une place pour le capitaine de la garde du palais ? S'il y avait bien quelque chose que Razheem n'avait pas envie c'était cela. La pluie martelait son armure et il faisait sortir l'eau des flaques de son pas décidé. Derrière lui, huit gardes municipaux. La garde du palais n'était pas appréciée par ici, encore moins que la garde municipale, des planqués, c'était ainsi qu'ils se faisaient appeler. Pourquoi était-il là ? Moins d'une heure auparavant un homme était venu au palais. Un employé d'une taverne. Qu'est-ce qu'il était venu dire déjà ? Ah oui, un groupe de soldats Nightmare. Cette information avait fait bondir Razheem de son fauteuil. Dix pièces d'or si l'information était vraie, vingt coups de fouet si c'était un mensonge. Les coups de fouet étaient rarement donnés. Il était donc ici, dans les rues, trempé. Après quelques temps de marche il ouvrit la porte de la taverne-bordel qui grinça. Le parasite n'attendait qu'une pensée de son porteur pour faire apparaitre le puissant sabre organique.

Les gardes, eux, dégainèrent immédiatement leurs épées. Le capitaine fit quelques pas au milieu des tables sans accorder le moindre regard aux clients. Le long de son bras l'armure organique semblat légèrement se déplacer. Finalement Razheem trouva un groupe d'hommes en armure. Ces gardes se rapprochèrent alors de lui. Le capitaine fit quelques pas dans leur direction et se retourna pour s'adresser à l'un des gardes qui l'accompagnait :

- Vous ! Allez me chercher celui qui nous a fait venir ici !

Se frappant le coeur pour saluer le capitaine le soldat quitta la taverne. En entendant la voix de Razheem le chef de la troupe se retourna et se frappa également le coeur :

- Capitaine Razheem. Pourquoi êtes-vous venu ici ?

Razheem répondit d'une voix sèche et froide :

- Une information erronée.

Derrière lui un soldat était allé voir le tavernier et revenait avec un long fouet enroulé et le questionna du regard. Le capitaine hocha la tête et jeta une bourse sur une table. Quelques instants après le soldat chargé de rapporter "l'informateur" arriva derrière son prisonnier. L'employé fut trainé devant Razheem et devant la table où se trouvait la bourse. Le capitaine fit un geste de la main et un claquement de fouet retentit dans toute la taverne. La bourse venait de se déchirer, répendant au sol exactement dix pièces d'or. Le fouet passa dans les mains de Razheem qui le tendit au chef du groupe de gardes Requiem :

- Vingt coups de fouet.

Le garde hocha la tête et un nouveau claquement se fit entendre, suivit de près par un cri de douleur.

Dans le silence le plus profond, l ‘Aasimar fixait sans dévier le regard la jeune femme Capitaine, prête à lui fermer le clapet à tout moment. Elle gardait également un œil sur ses hommes, même si elle n’aurait eu aucune autorité sur eux, cela était certain. Sans faire un mouvement, la jeune Ambassadrice tendit une oreille pour sentir et écouter ce qui se tramait. Et les choses semblèrent s’accélérer lorsqu’un voix qu’elle connaissait se fit entendre. Cette voix, dur et puissante, Azenor l’aurait reconnu parmi mille autre : Razheem… Capitaine de la garde Requiem… il ne manquait plus que cela. Le bouquet était bien garnis sur ce coup là. Si elle avait été seule, Azenor n’aurait eut aucun problème, mais maintenant qu’elle connaissait Tora, personne qui semblait prête à crier partout qui elle était et pourquoi elle était venu tout en s’attaquant aux Requiems, l’Aasimar n’était plus sur de rien. Gardant son sang froid d’une manière remarquable, Azenor pressa son esprit de trouver une solution pour chaque possibilité à venir et serra les dents.

Pour la première fois depuis qu’elle avait pris son rôle d’ambassadrice, elle semblait ne plus tout contrôler et finalement, au lieu de l’effrayer, cela l’irritait. Le son fort d’un coup porté sur la poitrine la ramena sur terre. Si il était impossible de garder l’anonymat le temps que Razheem et ses larbins s’en aille, alors elle n’avait d’autre choix que de se manifester en espérant que Tora reste le nez dans sa boisson et ne face rien de plus. C’est alors qu’elle entendit le cri de douleur et tourna doucement la tête. Un homme de la garde fouettait un autre, terrasser sur le sol terreux de la taverne. Qu’avait fait le malheureux ? Elle l’ignorait, mais ne pouvant réprimé un soupir, elle se tourna de nouveau vers Tora et déclara, toujours à voix basse :

« Il s’agit d’un haut capitaine des Requiems… pas simplement d’une garde de passage. Écoutez Tora, nous sommes dans une situations délicates, alors je vous en supplie, restez assise quoi qu’il arrive avec vos hommes. Discutez, ripaillez, mais ne bouger pas le petit doigt ! Quand à Lui, si vous faite ce que je vous dit vous aurez une chance de le rencontrer. Pas autrement…»

Se mouvant ensuite avec discrétion, elle se fondit légèrement dans la foule pour arriver de l’autre côté de la pièce. Fermant les yeux un instants, elle laissa sa capuche tomber sur ses épaules et se concentra du mieux qu’elle pouvait. Puis, ouvrant les yeux, dans un éclatant sourire, elle entra dans la peau de l’ambassadrice. Avançant alors prestement, dignement, elle se dirigea directement vers la troupe de Requiem, et plus particulièrement vers Rahzeem. Tout à fait détenus, elle parla alors asser fort pour ce faire entendre de lui :

« Capitaine Rahzeem ! C’est avec un grand étonnement que je vous constate dans les bas fond du royaume… Mais non sans déplaisir. »

Puis une fois presque à côté de lui, elle observa sans émotion l’homme qui se faisait fouetter :

« Qu’à fait ce mécréant pour recevoir vos foudres ? »

[HJ: Ordre établis : 1)Razheem, 2)Azenor, 3)Tora.]

Tora poussa un soupir et resta donc assise pendant qu'elle serrait les dents aux cris du pauvre malheureux. Elle aurait aimé se lever et tuer ce malapris de... Azenor lui appris son nom, un nom qu'elle n'oublierait pas de sitot : Razheem. Elle ne pu s'empecher cependant de lui lançer un regard flamboyant. Qu'il la voit, qu'il ose venir la voir ! Elle fit signe aux pirates de se contenir, tout comme elle, et elle se remit à boire, entretenant avec l'alcool le feu qui brulait dans son corps. Elle regarda la jeune femme commencer son petit manège.
Un jeune mousse, engagé depuis peu, aux boucles blondes et à l'air angélique, suivit Azénos doucement, se confondant dans la foule. Tora voulait rencontrer Lui, et elle lui fit signe de juste écouer ce qui se psserait. Le combat au corps à corps avec cet etre répugnant était juste repoussé...

Se penchant vers ses compagnon,s elle préféra laisser ses pensées vaguer à autre chose. Sortant une carte de sa redingote, elle laissa par inadvertance celle-ci ouverte, laissant entrevoir ses bandages autour de sa poitrine. Elle étendit une carte sur la table, la planta pour ne pas devoir la dérouler avec des poignards et se mit à montrer de l'index plusieurs endroits.

Ici, ici et là. N'oubliez pas. Nous ferons escale une fois mes affaires dans cette ville finies.

Capitaine, ne pensez vous pas que nous devrions intervenir ?

Non.

Bien. Comme vous voudrez.

Tora se leva et jeta un regard vers Azénor et Razheem. Elle fronça les sourcils, le sabre pendant à sa taille la démengeant.

Le capitaine observait le malheureux recevoir ses coups de fouet lorsqu'il entendit une voix féminine. Sixième coup, un nouveau hurlement. Une voix déjà entendue auparavant, où ? Le palais. Septième coup, encore un cri, la gorge de l'homme parut se déchirer. La palais oui mais quand ? Mais bien sûr, une critique. Un assaut contre Nightmare n'aurait servi à rien, une personne. Un sourire sans joie se dessina sur le visage semi-masqué de Razheem. Sans se retourner le capitaine répondit de sa voix puissante :

- Ambassadrice Azenor.

Le capitaine se retourna et s'inclina légèrement. L'angle qu'il avait fait semblait mesuré au millimètre près, il faisait exactement l'angle minimum ordonné, pas un millimètre de plus. Le dixième coups venait de claquer. Le cri était désormais inaudible, s'il arrivait à s'en remettre l'homme ne pourrait sans doute plus jamais parler ou alors de cette voix tellement brisée qu'elle en devenait incompréhensible. Le chef de l'escouade avait rapidement comprit la raison des coups de fouet qu'il devait donner et le fait d'avoir été la cible le mettait tellemetn hors de lui que ses hommes devaient le retenir et compter chaque coup poour qu'il ne massacre pas l'employé. Razheem se relevat et croisa pendant quelques instants le regard d'une personne. Un regard enflammé et débordant de haine. Même si tout le monde présent devait avoir ce regard ils avaient au moins l'intelligence de le lancer à leur verre. Cet homme qui venait de le défier avait énormément de chance car les coups de fouet en présence d'Azenor étaient suffisants. Un massacre n'aurait pas était intelligent de sa part. Aussi le capitaine se contenta de lancer un regard meurtrier, glacial et perçant à cet homme. Il revint alors au niveau de l'ambassadrice :

- Cet homme est venir me dire qu'il avait remarqué une troupe de gardes de Nightmare dans cette auberge. Cette troupe n'est autre que la dernière formée par la garde municipale. Il savait ce qu'il encourait.

Il se tut un instant. dix-neuf coups. Le dernier allait être donné. Il détourna son regard d'Azenor et se tourna vers la soldat qui armait son bras. Razheem fit un signe de la tête et le bras s'abaissa, lentement. Le fouet fut réenroulé et le vingtième coup ne fut pas porté. L'homme fut relevé par deux gardes et conduit dans l'arrière boutique, suivi de près par le patron. Le capitaine se tourna de nouveau vers Azenor :

- Chère ambassadrice, je me pose une question. Que fait une personne de votre rang dans cette taverne de bas-étage ? Nous avons au palais de quoi satisfaire toutes vos exigences.

Razheem se tourna afin de s'adresser à toute la taverne :

- Même si cet homme a commit une erreur de jugement je sais que des traîtres, fidèles à la traitresse Elmère Von Esmelda, viennent parfois en ces lieux. Je conseillerais à quiconque ayant des doutes à propos de quelqu'un de s'adresser au premier garde qu'il croisera. Si quelqu'un est sûr de la culpabilité d'un individu il pourra venir directement au palais et, si cette culpabilité est vraie, il recevra 10 pièces d'or. Dans le cas où il s'agirait d'une erreure de jugement il recevra dix-neuf coups de fouet de la part de celui ayant été inculpé. Si l'un de vous aide d'une façon quelconque une personne fouettée ou un opposant à la seule reine du royaume il ira directement dans les geoles du palais.

Ce discours était le discours habituel à rappeler dans ce genre de cas, à la différence près qu'il avait diminué de un le nombre de coups de fouet, nombre dérisoire en soit mais autrement plus important lorsqu'il s'agissait de les recevoir. Il fallait que ces gens comprennent que la traîtrise était intolérable mais que le fait d'agir dans l'intéret du royaume était récompensé.
Les gardes avaient enfin rengainés leurs armes et profités à présent du moment pour passer une commande rapide qu'ils pourait consommer pour le retour, sous la pluie, dans le froid. Le capitaine se tourna de nouveau vers Azenor :

- Puis-je vous raccompagner au palais madame ?

Azenor hocha doucement la tête dans un sourire lorsque Razheem la salua. Elle était aussi joyeuse et débordante de bonne volonté qu’à la cour, et ne ressentait, malgré le danger, aucune angoisse. Après tout, c’était cela, un vrai jeu de comédienne, ne ressentir rien de plus, rien de moins que le personnage que l’on interprétait. Or, en cet instant, l’ambassadrice n’était pas très heureuse de revoir une personne qu’elle ne portait pas spécialement dans son cœur, mais était très curieuse de savoir pourquoi il était ici, et pourquoi l’homme hurlait à terre sous de violent coup de fouet… Elle gardait cependant un œil discret vers la table où était installer Tora, contente d’y voir celle-ci ne pas bouger d’un poil, bien qu’elle gardait sa main sur la poignet de son sabre… Et surtout, qu’elle se sentait seconder par un regard qui lui brûlait la nuque. Et en regardant légèrement dans cette direction, l’Aasimar aperçu une jeune homme blond qui avait été assit à la table quelques instants auparavant… Si il ne faisait rien, tout ce déroulerait parfaitement bien…sinon…

Surprenant alors le regard de Razheem vers Tora, la jeune femme ne pu alors s’empêcher de grincer des dents. Mais pourquoi le regardait elle comme cela ! Réprimant un sourire, elle se demanda seulement si cette fille n’aurait pas mieux fait de rester percher sur son mât, loin de la terre ferme. Mais après tout, si ce que l’on racontait était vrai, et si, bien sur, il s’agissait bien d’elle, de nombreux navires Requiem, ainsi que Nightmare avait été pillé… certainement par elle et son équipage. Et pour cela, elle méritait un tant soit peu d’attention. Seulement, elle avait très sérieusement mis en péril le secret des Rebelles, et pour cela, Azenor aurait une conversation très importante avec elle…

Rappeler à l’ordre par l’explication de Razheem, l ‘Aasimar dirigea son regard curieux et son sourire intéresser vers celui-ci, son air rieur s’emparant de tout le reste et ne pensant plus qu’à son rôle d’ambassadrice… Et celle-ci revenu, Azenor se fendit une grand sourire :

« Alors si il savait, je n’ai rien à y redire Capitaine… Tant pis pour lui et tant mieux pour le fouet. Après tout, les fausses informations son courante ces temps-ci. »

Elle écouta alors l’annonce général qu’exprima Razheem. Message certes banal, mais qui bientôt circulerait dans tout le royaume de Requiem. Il était évident que son rôle d’Ambassadrice ne se résumait pas à seulement surveiller les agissements d’un clan vis-à-vis de l’autre, mais c’en était un, et finalement, elle était aux premières loges. Observant l’homme à terre dont le sang gargouillait vivement de ses blessures affreusement profondes, l’Aasimar tira une grimace de douleur en s’imaginant celle que devait ressentir le pauvre homme. Mais elle ne s’y attarda pas, puisque déjà il était emporter par d’autre homme ver l’arrière boutique. Haussant les épaules, elle ne fit qu’approuver silencieusement les paroles du Capitaine de la garde Requiem…

Elle répondit alors avec quelques retards à la question de celui-ci, lui accordant encore une fois l’un de ses légendaires sourires :

« Le palais n’est qu’une source de luxure qui m’échappe parfois. J’ai été habituer au minimum alors voyez vous, la simplicité me maque parfois cruellement. Ça pu, ça picole et sa festoie sans cesse, mais l’ambiance y est bien plus chaleureuse qu’à la cour… si vous me permettez de vous l’avouer ! »

Mais lorsqu’il proposa de la raccompagner, l’Aasimar ne su pas vraiment quoi dire. Cependant, si il lui fallait une excuse, elle l’aurait ! Elle se souvint alors du jeune homme blond qui était dans la foule, à quelques pas d’elle et félicita silencieusement Tora de l’y avoir envoyer… Celui était à présent retourné à la table des pirates, qui semblaient partir à présent. Elle pu alors déclarer :

« Et bien après une telle séance de fouet, retourner au palais me semble une très bonne idée...»

Tora avait préféré donner son attention sur la carte, et avait ignoré superbement le regard du Capitaine, bien qu'elle l'ait senti dans sa nuque, brulant d'une aussi grande haine que la sienne. Comment se faire des ennemis, voilà le titre du livre qu'elle pourrait écrire. Dans un soupir, elle fit signe au mousse de revenir, et il lui raconta rapidement l'entretien entre Azénor et Razheem. Tora ne tira aucune information qui pourrait lui servir. Elle brulait d'envie d'aller narguer le capitaine des gardes, mais elle savait que ce n'était pas sans risques. Habituellement, elle adorait les risques, mais Azénor semblait ne pas les apprécier. Tora rangea la carte et la fourra dans sa redingote, la laissant entrouverte. Elle se leva, et deux jeunes femmes vinrent se coller à chacun de ses cotés. Elle soupira, et ne pu s'empêcher de continuer son petit manère : entourant de ses bras les épaules des deux jeunes femmes, sourires et faux-semblants. Elle rit intérieurement en imaginant la surprise des deux poulettes en apprenant qu'elle était une femme. Les pirates àses cotés se levèrent aussi, finirent leurs alcools et se dirigèrent vers la porte de sortie. Tora les suivit et lança un dernier regard vers Azénor. Razheem... Elle grimaça et se demanda si il pouvait la voir. Elle imaginait aisément qu'avec une tele stature, son champ de vision était tout à fait étendu. Aussi, mimant un baiser et le faisant voler sur le bout de ses doigts en une parodie de sentiments amoureux, elle sourit vers Razheem, laissa les deux femmes sur place et,après avoir bombé le torse et retiré son chapeau pour montrer au capitaine qu'elle n'était pas vraiment un homme, elle le remit doucement et sortit rapidement. Le bateau l'attendait elle avait du travail, et elle devait surtout refaire le plein d"armes. Et améliorer ses prototypes. En pensant aux pistolets à mèches, elle eut un sourire. Refermant rapidement sa redinguote, elle fila dans la nuit.

Le capitaine écouta l'excuse d'Azenor en hochant lentement la tête. Son attention était portée vers l’homme qui lui avait jeté un regard flamboyant de fureur. Lorsqu'il vit qu'il se levait il appela un de ses hommes et lui désigna cet imprudent. L'homme retira alors son chapeau, révélant sa véritable nature, une femme ? Razheem leva la main gauche et la referma dans le vide comme s'il venait d'attraper quelque chose d'invisible. Il sera son poing encore humain avec fureur et se retourna vers le soldat appelé. Suivi de deux autres gardes il sortit à la suite de Tora. Le capitaine répondit alors d'une voix polie à l'ambassadrice :

- Je dois admettre que la compagnie des courtisans habituels n'est pas des plus plaisantes.

Il écouta plus ou moins la suite de la réponse d'Azenor toute en essayant de se remémorer où il il avait vu le visage de la femme qui semblait si outrée du traitement infligé à l'employé de la taverne. Se frappant le "poing" droit dans la main gauche, le capitaine étouffa un juron. Mille morts, la femme pirate. Comment ne l'avait-il pas reconnu ? Il répondit à Azenor d'une voix toujours polie mais déjà très lointaine :

- Alors je vais vous laisser ambassadrice. Je ne voudrais pas m'immicer dans votre vie privée.

Razheem sortit en trombe de la taverne-bordel suivi de seulemetn un garde et commencer à courir entre les ruelles, suivant une piste que lui seul semblait voir. A la vérité même lui ne la voyait pas. Il suivait les directives du parasite qui suivait une odeur. Celle des espions de Razheem. Ces hommes portaient à leurs chaussures des pointes dégageant une odeur qui se mélait parfaitement à celles des alentours. Seul le parasite parvenait à la dicerner des autres et à suivre ainsi une piste, piste qu'il donnait à Razheem. Une autre proprété de cette substance était qu'elle ne disparaissait pas avant deux heures. Les deux "hommes" couraient sans s'arréter à la suite des espions avant de trouver un des hommes affalé dans le caniveau, ses organes gisant quelques mètre plus loin. Cet espion n'avait pas été assez prudent. Le coup de couteau lui rappelait bien quelque chose. Il n'en avait reçu qu'un seul qui ce terminait par un petit crochet. C'était un coup apprit uniquement par Razheem à ceux qu'il pensait digne de confiance. d'un seul coup de poignard un homme moyen pouvait sortir les entrailles d'un adversaire négligeant. L'espion avait dû être trop peu prudent et, pour ne pas se faire remarquer, l'un des deux espions aura tué cet homme. Une perte négligeable du moment que les deux autres suivaient la piste de Tora. D'ailleur l'odeur se faisait de plus en plus proche, il ne tarderait pas à tomber sur la pirate... et ses hommes ? Bah, ils ne fairaient pas le poids.

[HJ : Désolé mais je manque cruellement de temps en ce moment ! ARG ! Je vous propose donc de continuer sans moi...(de toute façon vous vous êtes barrés ! Rrrh)... On se reverra bientôt ! Mwhaha !

*Tora... si tu nous lache je t'assassine ! ^^*]

[ T'inquiète, Azénor :p J'vais enfin (peut-etre) pouvoir mettre à exécutioncertaine manières de se battre des pirates x) et Tora risque pas de lacher les rebelles! demande donc à un chat de lacher une souris! Mwahahaha]

Tora marchait doucement, l'équipage devant elle, et autour d'elle. Elle s'arreta soudain. Ses sens d'elfes étaient en émoi et, quelques instants auparavant, ils lui avaient dictés... Une odeur particulière, étrange, douceatre. Des bruits. On la suivait... Aucun de ses hommes, meme son chef des troupes, pourtant un etre hybrides mi-homme mi-loup ne l'avait entendu, c'est qu'il devait etre bougrement furtif lanimal! Elle tourna à un coin et chevaucha rapidement le mur pour arriver sur le toit puis sauta sur l'homme alors qu'il passait légèrement la tete pour voir où ils allaient. L'assomant d'un bon coup de poing, elle le prit par la gorge et lui arrachant un rale, lui troua la gorge d'un coutelas aiguisé attaché à son poignet droit par une bande de cuir noir. Le plantant dans un des murs de la ruelle, un coutelas au manche de dragon dans chacun des bras et des jambes, elle sourit. Un espion de Razheem sans doute, et il devait les suivre avec la trace de l'odeur flottante que dégageait l'espion. Si elle avait été moins vigilante, et de nature entièrement humaine, elle n'aurait rien senti et ils se seraient fait attraper. Mais le Capitaine devaient les sous-estimer. Ses deux sous-chef étaient des brutes épaisses, aux armes mortelles et rapides. Elle-meme n'avait jamais été battue. Mais elle ne se sentait pas de se battre. Ecrivant en runes sur le mur avec le sang de l'espion la phrase suivante : " Je n'aime pas les curieux" , elle s'essuya sur sa chemise blanche et soupira. Pourquoi fallait-il toujours des morts ? Cela lui plaisait de faire mourir un adversaire, mais pas ainsi. Plongeant les mains dans les poches, elle se dépecha de retourner au Léviathan, ne souhaitant pas mettre en péril les vies de ses fidèles marins.

Yozur, préviens les autres Capitaines Rouges que des espions vont et viennent. Il nous audrait un peu de renfort pour les pillages. Fais appel à Yazu et Nobu.

Yazu et Nobu étaient deux pirates, aussi réputés qu'elle. Ils étaient tout aussi impitoyables et leurs tetes étaient mises à prix. Si ils répondraient à son appel, elle pourrait enfin trouver l'assassin de son père et se venger. Ils disparurent tous ans la nuit, laissant l'espion s'egoutter de son sang, le cadavre dégageant une odeur nauséabonde. Elle ne se doutait pas que Razheem les avait suivi, mais ses sens étaient toujours tendus, prets à éviter toute attaque possible.

Les deux espions s'étaient séparés lorsque Tora s'attaqua à l'un d'eux. Le second était positionné à quelques toits de cette rencontre et fut impressionné par la prouesse de la pirate. Intérieurement il souriat à l'idée de la rencontre entre elle et le capitaine. L'homme regardat une dernière fois le chemin que prenait la bande. Dans cette direction ils ne pourraient qu'aller tout droit. Il retourna en arrière et alla rejoindre le capitaine. Lorsqu'il l'eut trouvé l'espion expilqua rapidement ce qui s'était passé. Razheem partit vers la droite, suivi des deux hommes. Le chemin qu'il prenait lui permettrait de rattraper le groupe avant qu'il n'atteigne la première bifurcation possible. Razheem avait grandi dans ces ruelles et il connaissait parfaitement tous les racourcis offerts. Pendant qu'il courait le capitaine demanda d'une pensée au parasite de créer la lame à son poing ainsi que le casque. Modifiant en une fraction de seconde l'ADN de Razheem la petite créature créa donc un sabre de 60 cm de long et d'une solidité incomparable. La chevelure du capitaine disparut pour laisser place à un casque d'aspect corailleux. Le capitaine se stoppa, attendit deux secondes et prit une petite ruelle invisible pour se retrouver exactement sur le passage de Tora et de ses hommes de main. Derrière lui ses deux hommes avaient tiré leurs armes. L'espion tenait une dague de jet dans chaque main et deux épées courtes étaient accrochées à ses flancs de façon à ce qu'il les tire juste après avoir lancé ses dagues. L'autre soldat tenait une hache à double tranchant terriblement dangereuse de par l'étrange légèreté du métal qui la composait. Lorsque la pirate arriva Razheem prit la parole d'une voix puissante et glaciale :

- Tora Nebuki alias Mille morts vous êtes en état d'arrestation pour crimes contre l'autorité royale. Je vous demanderais à vous et à vos hommes de poser les armes et de se rendre sans friotures. Dans le cas où vous ne collaboreriez pas j'ai autorisation et ordre de vous amener de force au palais. Morte ou vive.

Les pirates étaient généralement des brutes épaisses sans la moindre capacité de réflexion. A par le capitaine qui été intelligent et qui savait quand une situation était critique. Les hommes qu'il avait devant lui attaqueraient sauf ordre contraire de Tora. S'ils attaquaient ce serait la dernière erreure qu'ils commettraient. D'un geste patient Razheem leva légèrement sa main normale. Dès qu'il l'abatrait l'espion ferait deux morts et le soldat bondirait dans la mélée.

Tora regarda l'homme face à elle et eut un léger sourire. Elle sentait la tension, et sentait l'adrénaline monter dans ses veines comme un soufle ardent. Elle espérait que ses hommes seraient assez intelligent pour attendre ses ordres. Elle resta là, les mains dans les poches. Elle leva la tete.

C'est une belle nuit pour vivre non ?

Elle eu un léger sourire. Les hommes derrière elle s'agitaient, mais ne faisaient pour l'instant aucun mouvement. Les deux espions derrière elle ne l'inquiétaient pas, mais Razheem un peu plus. Elle fronça les sourcils et le toisa indifféremment.

Mes hommes sont prets à mourir. Sans aucune pensée. Ils obéiront à mes ordres, quitte à perdre la vie. Ils se sont engagés à ma solde, et savent à quel point leur vie est en danger en restant à mes cotés. Je n'aime pas user de mes ordres de capitaine, et devoir mettre cette vie précieuse en danger. Alors ne m'obligez pas à faire appel à eux. Laissez moi passer. Je ne souhaite pas combattre.

Tora dévisagea Razheem de ses yeux étincelants. Ses sens d'elfe étaient en éveil, et à la moindre attaque vers elle, elle l'esquiverait. Cependant, seuls ses deux sous-chefs étaient capables de telles prouesses, égalant les siennes. Yozur, l'homme hybride à l'ADN de loup, et Gibolle, surnommé ainsi car il avait la partie gauche de son corps construit en un métal léger et indestructible. Les autres hommes étaient trop faibles pour faire face, et Tora ne souhaitait pas leur mort.

Je le répéte. Laissez-moi passer.

Elle continua d'observer Razhemm, déjà prete à utiliser diverses techniques au cas où il lancerait l'offensive. La fuite était de rigueur, aussi pensa t-elle à celle la plus utile.

Les yeux du capitaine se plissèrent, seule marque visible du sourire qui avait apparut derrière son masque. Finalement elle n'était pas aussi intelligente qu'il l'avait cru. En soit il pouvait être comprehensible qu'elle ne le prenne pas au sérieux si elle ne venait pas souvent en ville. Il lui faudrait donc une petite leçon qu'elle n'oublierait pas. Aucun problèmes. Razheem ne répondit même pas à la fausse question mais réagit à l'incistence de Tora :

- Je crois que vous n'avez pas comprit qui je suis. Si je suis venu ce n'est pas pour vous laisser passer. Vous ne souhaitez peut-être pas combattre mais il se trouve que la fausse déclaration qui m'a obligé a venir sous la pluie m'a mis d'humeur à me battre. Si vous ètes nouvelle en ville il faudrat que je vous apprenne qu'il y a certains personnes qu'il ne fait pas bon foudroyer du regard lorsqu'ils sont dans l'exercice de leurs fonctions. C'est donc à VOUS que je demande de poser les armes et de me suivre sans faire d'histoires. Bien entendu je préfèrerais que vous refusiez, ainsi je pourrais passer mes nerfs sur vos hommes et vous conduire au palais plutôt que vous conduire au palais avant de passer mes nerfs sur mes hommes.

Razheem observat les deux hommes de main de la pirate. Un semi loup et un homme à moitié machine. Les autres étaient faibles mais ces deux là ammenaient la même et faible menace que Tora. Razheem savait pertinamment qu'elle ne rendrait pas les armes. Il lui faudrait donc combattre et tuer enfin cette racaille. Ces pirates étaient une véritable plaie pour le royaume. Attaquant les navires de marchandise, pillant, le jour où ils seraient tous enfin derrière les verrous serait un grand jour, et Razheem comptait être un facteur de ce jour. S'il arrivait à la toucher, une fraction de seconde, le parasite pourrait installer en elle un moyen de pistage. Il l'avait déjà fait. Un système invisible, inodore, indolore, juste présent. Ainsi elle pourrait partir. Cela ne dérangerait pas Razheem.

[hj : dsl vraiment minable mais j'ai pas trop d'inspi]

[Mais non t'inquiète pas ^^ ]

Tora observait toujours le capitaine et soupira. D'un geste rapide, elle retira sa redinguote et la jeta à un mousse aux boucles blondes. Elle lui lança un coup d'oeil grave, comme pour lui demander d'y faire attention. A présent, elle pouvait enfin se dégourdir les bras, le torse prit dans une bande pour ne pas être gênée de sa poitrine pendant les combats. Sa pau relfétait la lune, et Tora avait déjà diverses idées en têtes. Mais elle voulait d'abord poser une question.

J'ai une question à te poser. Il y a de cela une dizaine d'années, des marins d'ici sont partis en exploration sur les côtes lointaines. Je suis originaire de ces cotes. On y a assassiné mon père. Le capitaine de ces explorateurs l'a fait au nom des Deux Soeurs. Sais-tu ou as-tu la moindre idée de qui peut-il être ?

Tora eut un sourire carnassier, étonnant pour une femme ou même un être humain. Mais elle n'était pas totalement humaine, et était folle sur les bords, alors...

Cet homme, je l'emmènerai en enfer avec moi. J'ai dix ans de torture à lui faire subir. J'ai été surnommée Lady Poison sur l'île, car durant les années qui suivirent l'assassinnat de mon père, j'ai mit au ppoint divers poisons. Capable de paralyser, d'endormir, de tuer lentement, de faire de la bouillie des chairs intérieur, de rendre vieux ou de rajeunir, de faire perdre la raison. Je me promène toujours avec les plus dangereux, au cas où je le rencontrerais. Il doit être vieux à présent, car il m'a semblé qu'il tait déjà bien avancé question âge.

Tora observa Razheem. Déjà le poison sur ses lèvres s'insinuait dessus, sans dommage pour elle qui s'y intoxiquait depuis dix ans. Elle supurait ce poison quand elle voulait, et rien qu'au contact de ce liquide, inodore et incolore, la personne qu'elle embrassait était paralysée. Le temps épendait de sa volontée, et de la volontée de la personne, mais la plupart, même en ayant une très grande et forte volontée, étaient incapables de bouger. Dès que Razheem lui aurait répondu, elle attendrait " Vitesse 4" et l'embrasserait, juste un frolement de lèvres. Elle ne voulait pas le tuer. Peut-être pourrait-il s'avérer amusant par la suite ?

Le capitaine regarda la pirate ôter sa redingotte et réfléchi rapidement à la question qu'elle lui avait posé. Se frottant le menton de sa main gauche Razheem relevat les yeux sur Tora. Tora Nebuki... Nebuki... Bien sûr, Assad Nebuki. Il écouta d'un air distrait la suite des propos de la pirate avant de répondre, amusé :

- Ce n'est pas un poison qu'il vous faudrait pour vaincre Flith Hurmer, c'est un filtre à ranimer les morts. Je crois que je vous ai privée de la vengeance à laquelle vous aspiriez tant il y a déjà plusieurs années. Flith avait déserté et s'était fait pirate, il disait que cette idée lui avait été inspirée par l'une de ses victimes. J'ai simplement suivi les ordres de la reine et j'ai exécuté ce traître après avoir brulé son bateau. Ah oui, il y a encore une chose. Je vous prierais de ne plus me tutoyer, je ne veux pas de telles familiarités avec une racaille de votre espèce, mademoiselle.

Ce dernier mot avait été craché plus que prononcé. Le capitaine lança une simple pensée et le parasite fit disparaître la partie du casque qui recouvrait sa bouche. Il voulait qu'elle voit le grand sourire qui "illuminait" son visage. Razheem ne baissa qu'un doigt et l'espion lança ses deux poignards. Le premier se planta directement dans le coeur d'un des pirates qui s'effondra, dans un gargouillis plutôt ignoble, aux pieds de ses compagnons. Le second poignard pénetra la chair de la gorge du jeune mousse aux boucles blondes. La carotide tranchée le sang gicla de la gorge pour aller imbiber la redingotte qu'il n'avait pas laché. Une simple expression de surprise s'affichait sur son visage. Il était mort sur le coup, sans avoir le temps de soufrir. Le garde avait, quand à lui, bondi vers les pirates et, après en avoir assomé un de son poing de buffle, lui avait détaché la tête des épaules d'un geste souple et rapide. L'espion avait dégainé deux épées courtes et s'éait faufillé dans l'ombre en direction de la bande avant de faire sortir l'une de ses deux armes de la poitrine d'un pirate. Le capitaine avait également filé, vif et agile, la lame en avant. Un pirate s'interposa entre lui et Tora et lui donna un coup de sabre verticale qui aurait tranché le bras de n'importe quel homme normal. Lorsque la lame de métal percuta l'armure organique du capitaine celle-ci rebondi étrangement en vibrant dans les mains de son porteur. Razheem porta un coup de son sabre organique qui brisa net l'arme du pirate avant de le trancher la tête au niveau de la bouche. Le capitaine souriat de nouveau et s'approchat de la femme pirate.

Tora regarda avec un air impassible ses hommes se faire tuer. Le jeune mousse, qui devait avoir une quinzaine d'années, serait celui qu'elle regretterait le plus. Et sa belle redinguote ! Elle soupira comme devant un enfant qui fait une bêtise.

Yozur. Jibald.

L'homme-loup se jeta si rapidement sur l'un des espions qu'il n'eut pas le temps de le voir : Yozur luiavait enfonçé la machoire dans la gorge, ses griffes ayant lacérés son ventre et ses tripes pendaient lamentablement. Yozur se mit à se repaitre du cadavre encore chaud. Jibald arriva de son pas lourd et écrasa dans des éclaboussure immondes le crane du denrier espion. Tora eut un sourire satisfait puis se tourna vers Razheem.

Ta démonstration pour me surprendre ne prends pas. J'ai fait bien pire dans ma jeunesse, tu ne peux même pas imaginer. Vitesse 4.

Ces mots à peine sortis de sa bouche, elle était devant Razheem et venait de froler de ses lèvres les siennes, déposant son poison. A peine entrèrent-elles en contact, que le systeme nerveux du capitaine se paralysa, empêchant le moindre mouvement. Tora se recula.

Ce serait justice de tuer celuiqui m'a privé de ma vengeance et qui en a tué l'objet non ? Je pourrais te faire gouter l'enfer, te torturer... Te couper têtes et membres pour voir quel effet cela fait à ce bras si extraordinaire... Yozur, arrête de bouffer et aide donc Jibald! Prenez le et ramenez le au bateau !

Elle se tourna et alla ramasser sa redinguote qu'elle mit sur son dos. Elle caressa gentimment les boucles blones tachées de sang du mousse et sen alla.

Razheem ne regarda même pas ses hommes tandis que ceux-ci mourraient. Il sentit le frôlement des lèvres de la pirate sur les siennes et le parasite n'attendit pas plus longtemps. Profitant de l'instant de contact la petite créature lança son pouvoir par le biais des lèvres du capitaine afin d'atteindre l'ADN de Tora. Une modification eut lieu. Infime, invisible, indolore. Rien ne permettait de savoir qu'elle avait eu lieu. Rien n'avait changé dans la pirate. Un seul détail avait été ajouté, le parasite pouvait désormais savoir exactement la position de la femme pirate. Pas un système d'odeur ou de chose visible. Juste une position. Raheem sentait ses membres se pétrifier et son visage se bloqua sur un grand sourire. Le parasite modifia l'ADN de son porteur cette fois. Il avait analysé le poison et avait conçu l'antidote. Alors qu'il allait l'injecter Razheem lui avait demandé d'attendre. Il se ferait enlever par les pirates et pourrait ainsi obtenir des informations. Bien sûr son absence ne passerait pas inaperçue, même si les gardes pouvaient croire qu'il été partit en mission la reine saurait que ce n'était pas le cas. Il fallait la prévenir qu'il ne pourrait plus agir pendant un certain temps, il devait utiliser un code pour qu'elle sache ce qui s'était passé. Le parasite saisi l'idée et un petit morceau du sabre du capitaine se brisa lorsqu'il se rétracta. Le morceau serait retrouvé et celui qui le toucherait agirait immédiatement comme s'il était programmé. Il apporterait le morceau à la reine Marabelle et lorsqu'elle le toucherait à son tour elle saurait ce qui c'était passé. Mieux même, grâce au lien que le parasite avait avec ce qu'il créait elle verrait directement ce que verrait Razheem. Ainsi s'il devait, dans le pire des cas, mourire les éventuelles informations qu'il aurait eu ne seraient pas perdues.

Tora marchait dans la rue, porta une cigarette à ses lèvres. Ammener le capitaine sur le beateau n'était finalement pas si intelligent. Aussi elle confia la mission à Yozur de faire passer une rumeur, celle que Razheem était sur une mission: au moins la plupart des gens s'y laisseraient prendre. L'homme-loup eut aussi la tâche de nettoyer derrière eux, comme le ferait un animal. Mais elle s'inquiétait plus à propos des rebelles. Les deux Soeurs supposeraient que c'étaient eux, et elle ne voulait pas donner des ennuis. Yozur lui souffla qu'il avait su où se trouvait Lui. Il lui indiqua dans leur langage où il était. Tora eut un sourire satisfait. Elle se tourna vers Razheem.

Vous allez finalement aller autre part. Je ne sais pas encore, mais mon bateau est réservé aux invités de marques. Je reviendrais voir ce que je ferais de vous.

Yozur lui indiqua qu'il avait nettoyé le sang et qu'il avait trouvé un bout de lame. Il lui indiqua qu'il ferait attention, infiniment attention à ce que le capitaine laisserait tomber pour avertir les autres. Tora hocha la tête. Elle laissa Yozur et les autres tourner vers des entrepots et acheta rapidement un cheval. Elle allait le rencontrer. Elle n'allait pas aller directement chez lui, mais juste aller à un endroit pour le trouver. Elle chevaucha alors, laissant ses fidèles compagnongs en compagnie de Razheem.

[ Vala XD faudra créer un topic quand Tora reviendra de son entretien avec Lui qu'es top secret.]