Fiche d’identité
Nom : Uniquement Zaïkel. Son nom est jeté aux oubliettes au même titre que son passé.
Surnom : Lui.
Age : Plus ou moins trente ans en années humaines.
Poste : Chef des rebelles.
Race : Elfe des marais. (Des marais d’extrême-orient, même…)
Liens : Connaît tous les rebelles même s'ils ne le connaissent pas tous. N'a jamais rencontré Sivoïar mais a déjà communiqué avec lui. Ami avec Azenor. Déteste les cours et surtout les deux sœurs qu'il veut tuer pour venger son ex-fiancée, son fils, les personnes blessées par elles et lui-même. Père de Thîrfern.
Personnage
Histoire : Zaïkel n’a pas de parents – ou disons plutôt que leur rôle s’est limité aux purs détails biologiques, sa naissance ne s’étant absolument pas faite dans l’amour et le romantisme. Les marais natals de Zaïkel étaient habités par plusieurs tribus d’elfes, qui ressemblaient très peu en termes de raffinement aux hauts-elfes blonds et manucurés qui chantent des ballades toute la journée. En effet, leur environnement dangereux et peu civilisé faisait d’eux des êtres constamment sous tension, notamment entre elfes de tribus différentes. Un jour, une jeune fille un peu rebelle, l’équivalent d’à peine onze ans en âge humain et répondant au nom d’Alkell, s’aventura un peu au-delà de la zone d’influence de sa tribu et croisa, au détour d’une mare nauséabonde, un chasseur d’une autre tribu. Chez les mâles de toute race existent des pulsions purement animales qui, dans cette situation, avec une faible jeune fille à sa merci, envahirent le chasseur sur l’instant. Alkell ne put se défendre contre la brutalité de l’homme, et s’il ne la tua pas, il ne restait plus grand chose de sa santé mentale quand elle réintégra son village, blessée et déshonorée.
Quelques mois plus tard, la mort physique venait la libérer en même temps qu’elle accouchait de l’enfant si honteux.
Le jeune Zaïkel dut s’éduquer quasiment tout seul, considéré avec mitigation par l’opinion publique de son village : d’un côté, ses origines souillées et honnies inspiraient le dégoût à certains qui préféraient l’éviter à tout prix ; de l’autre, sa bonté profonde et son intelligence acérée étaient reconnues. Quoiqu’il en fût, cette période où il dut s’accrocher pour vivre, pas tout à fait paria, pas tout à fait membre de sa tribu, lui forgea la détermination et la force qui sont encore ses grandes qualités aujourd’hui.
Tandis qu’il grandissait et devenait adulte, il se fit même des amis fidèles parmi ceux des elfes qui avaient l’esprit assez ouvert pour l’aimer pour ses qualités et ne pas le repousser à cause de ses origines dont il n’avait pas voulu. Parmi eux, une jeune fille turbulente, pleine de rêves et prompte à rire, une forte tête du nom de Siam avec qui il fonda un amour chaotique, compliqué, mais surtout profond et solide. Leurs deux caractères plutôt forts ne cessaient d’entrer en friction et de faire des étincelles, qui ne faisaient que raviver la passion entre eux - passion qui ne fit que se concrétiser quand Siam donna le jour à leur fils, Thîfern.
Zaïkel avait l’équivalent de 27 ans quand Marabelle et Elmère prirent le pouvoir en Azilis. Les elfes des marais vivaient loin de la capitale, mais étaient néanmoins assez concernés pour que l’étrange mort du roi les laisse perplexes. Zaïkel et Siam, notamment, ne doutèrent pas une seconde que l’âme des deux sœurs était aussi laide et noire que leurs visages étaient beaux, et que dire qu’elles étaient impliquées dans la mort de leur père relevait de l’euphémisme. Avec leur fils, ils rassemblèrent leurs amis les plus fidèles et montèrent un groupe de protestation qui cherchait à mettre au grand jour les zones d’ombre dans la fin du règne de l’ancien roi.
Mais un pouvoir acquis par le meurtre ne peut être préservé que par la terreur et la répression. Les sœurs Von Esmela n’ignoraient pas ça et lancèrent rapidement des missions à travers tout Azilis pour débusquer et éliminer les opposants au nouveau pouvoir. Quelques enquêtes suffirent à comprendre qu’un groupe rebelle était basé dans les marais des elfes, et l’on y envoya des soldats qui détruisirent plus de tribus que nécessaire avant de mettre la main sur leurs principales cibles – les fondateurs du mouvement, Zaïkel et Siam, ainsi que leur fils. Ils furent séparés et mis au cachot, nous sans les avoir copieusement roués de coups et meurtris au préalable.
Zaïkel s’attendait – à raison – à être torturé, mais cela n’arriva pas tout de suite, car c’était l’époque à laquelle Marabelle et Elmère commencèrent leur guerre froide pour le pouvoir. Enfoui dans un cachot sombre et sale et à peine nourri, seule sa force mentale empêcha Zaïkel de devenir définitivement fou. Il résista, prostré dans un coin obscur, à peine au-dessus des rats en termes de statut – rats auxquels il dut d’ailleurs s’accommoder, vu qu’il s’agissait de ses principaux colocataires. Mais plus horrible encore que d’endurer cette condition fut la pensée que Siam, sa bien-aimée, subissait le même traitement. Malgré tout, aussi désespérante que fût cette considération, c’est aussi cela qui l’aida à tenir – la pensée que s’il parvenait à sortir, il pourrait aller la secourir et fuir, fuir loin de tout avec elle.
Ce n’était cependant que le début : lors d’une « trêve » entre les deux sœurs, elles se souvinrent soudain de son existence et décidèrent d’aller lui extorquer quelques informations sur d’éventuels opposants au régime qui traîneraient encore dans le royaume. D’abord, les bourreaux furent lâchés sur l’elfe : les mois suivants furent, pour Zaïkel, un morbide aller-retour entre les oubliettes putrides où il pouvait s’estimer heureux quand on pensait à venir lui balancer un quignon de pain rassis, et la salle de torture où l’on opéra sur lui tous les moyens possibles d’infliger de la douleur pour lui faire cracher tout ce qu’il savait. Et puis, les mages royaux, Uni et sa fille Illu, entrèrent en scène pour superviser les opérations. Aux tenailles et aux fers rouges s’ajoutèrent la magie malsaine des deux individus. En réalité, il n’y avait plus rien à tirer de Zaïkel, mais ils continuèrent néanmoins à le soumettre à une myriade de sorts, tant par plaisir que par goût de l’expérience. Après chaque séance, on le rejetait dans la boue nauséabonde de sa cellule où son corps martyrisé avait à peine le temps de commencer à cicatriser qu’on le ressortait déjà pour tenter une nouvelle fantaisie.
Et un jour, l’abcès gonflant entre Marabelle et Elmère éclata, sonnant le glas d’Azilis et annonçant la naissance des clans Requiem et Nightmare. Ce dernier dut quitter précipitamment la capitale, et Zaïkel, qui jamais n’avait cessé de croire en sa cause, sauta sur l’occasion : la cour était affaiblie, un bon nombre de soldats vidait les lieux, on ne s’occupait plus des prisonniers comme lui. Il en profita pour s’échapper, avec une seule chose à l’esprit : sa famille. Il explora les cachots tant bien que mal, poussant la loque qu’était devenue son corps dans ses dernières limites, mais ne retrouva que Thîfern. C'est lui qui, emprisonné avec sa mère, lui apprit la douloureuse vérité : elle n'avait pas résisté aux tortures.
Zaïkel refoula la vague de douleur qui menaçait de l’envahir, juste assez longtemps pour quitter la cité et s’en aller loin, loin de tout, accompagné seulement de son fils qui, ayant mieux vécu l'emprisonnement que lui, le soutenait et l'aidait à ne pas mourir. Ils trouvèrent refuge dans un endroit isolé, en sécurité. Alors seulement, Zaïkel pleura toutes les larmes de son corps et laissa le désespoir franchir ses barrières mentales.
Et puis, il se releva à nouveau. Tout n’allait pas se terminer comme ça, ou cela signifierait que ces diablesses de Von Esmela auraient remporté la victoire. Oh, non, ça, il ne le permettrait pas. Il se souvenait qu’avant son emprisonnement, il avait voulu se dresser contre elles. Soit, cette fois, il recommencerait, plus fort, mieux préparé, plus déterminé. Les âmes des morts réclamaient la tête des sœurs ; il se ferait le messager qui la leur apporterait, et il s’interdisait de mourir avant d’y arriver.
Survivre ne fut pas une partie de plaisir, pourtant. Dans son état de faiblesse, il dut s’accrocher de toute son âme à la vie une fois de plus, lutter pour trouver de quoi se nourrir, passer des nuits peuplées de cauchemars ou sans trouver le sommeil, l’esprit trop concentré sur ses douleurs, ses blessures qui guérissaient lentement et le sang qu’il crachait sans cesse. De plus, après tant de temps passé dans l’obscurité des prisons, ses yeux déjà sensibles d’elfe des marais accoutumés à la pénombre étaient blessés et meurtris par la lumière, comme s’il avait définitivement été banni du monde du soleil.
Mais dès son enfance, il avait dû vivre à la dure. Ce n’était rien de plus qu’un retour à cette époque, et un paradis comparé aux oubliettes des sœurs. Il l’endura, déterminé à faire triompher la justice, et surtout, aidé par Thîrfern qui ne cessa pas un seul instant de lui apporter toute l'assistance dont il était capable.
Et un jour, il fut remis sur pied, capable de se dresser de nouveau. Son fils et lui commencèrent alors à rassembler sur leur chemin ceux qui, comme eux, refusaient de laisser le mal l’emporter…
Caractère : Zaïkel est quelqu’un de très droit et rationnel moralement parlant. Il garde toujours la tête sur les épaules et sait parfaitement séparer courage et témérité, passion et raison, mal du bien. Et pour lui, le bien se trouve dans la lutte contre les sœurs Requiem et Nightmare. C’est une cause à laquelle il se tient rigoureusement, comme tout ce pour quoi il se bat ; et il ne se bat que pour des causes. Il n’est pas homme à se laisser emporter par des sentiments, qu’il préfère enfouir au fond de lui pour ne jamais les laisser sortir. Cela lui permet d’agir toujours avec pragmatisme et intelligence ; c’est aussi un excellent stratège et il prendra en toutes situations la décision qui lui apportera un résultat optimal. Certains pourraient le taxer d’obstination, ce qui n’est pas tout à fait faux mais est dû avant tout au fait qu’il sait qu’il se bat pour la justice.
Malgré cette force de caractère, il reste un être profondément innocent et résistant à la corruption du monde qui l’entoure. C’est un trait assez étonnant dans la mesure où l’on pourrait penser que son passé sombre et douloureux suffirait à dégoûter quiconque de la vie et à le rendre amer et cynique ; mais Zaïkel, lui, ne laisse aucunement ces considérations l’affecter, car il sait là encore que le mal qui l’a atteint par le passé n’est qu’une des facettes du monde, et il a la conviction qu’en se battant contre lui, il pourra éviter à d’autres le même sort. Par certains côtés, il a gardé l’espoir des enfants qui pensent que la vie est belle, cette conviction qui s’efface plus ou moins vite chez la plupart des êtres pensants à mesure qu’ils grandissent. De même, comme un jeune garçon, il ne mâche pas ses mots et n’a que très peu de notions de l’étiquette ou des conventions hypocrites qui le forceraient à mettre en conflit sa langue et son esprit : il dit toujours ce qu’il croit, sans arrière-pensée.
Il est d’une part le chef des rebelles, fort, perfectionniste et fidèle à sa cause ; d’autre part, l’enfant idéaliste, une pierre précieuse que le monde n’a pas réussi à souiller, une âme intrinsèquement bonne.
Physique : Zaïkel possède un corps fin et nerveux, d’assez grande taille pour un elfe. L’on remarque immédiatement sa peau marbrée de vert, une couleur due à ses origines
asiatiques marécageuses mais aussi aux tourments que son corps a dû endurer, ce lui donne une apparence légèrement malsaine. En comparaison, ses yeux, deux grandes émeraudes décidées, brillent d’un feu vert inextinguible qui inspire le respect. Ils sont sertis dans un visage aux traits doux globalement assez joli, mais dont la maigreur et la couleur peuvent déranger au premier abord. Ses cheveux sont noirs, souvent hirsutes et attachés au petit bonheur la chance derrière son crâne. Il possède des oreilles – évidemment – pointues dont le bout est rouge sang, tout comme ses lèvres.
Habituellement vêtu d’un long tissu aux teintes brunes dans lequel il se drape, parfois à la manière d’un kimono, il laisse visibles de larges portions de son corps – un bras, un bout de poitrine… Il est alors possible de constater deux choses : sa maigreur impressionnante qui laisse apparaître ses os par endroits (côtes, clavicules, omoplates…) et ses nombreuses cicatrices et traces de brûlure, souvenirs de son séjour dans les geôles des deux sœurs. Quand son bras droit est révélé, l’on peut voir un tatouage élaboré figurant un dragon et partant de son épaule pour descendre le long de son bras.
Style de combat : Zaïkel marche aujourd’hui sur ses deux jambes, mais dans les premiers jours de son rétablissement, il dut s’aider d’un bâton pour le soutenir. A présent, il a appris à s’en servir pour se défendre : il porte en permanence avec lui un solide bâton de combat, avec lequel il peut parer la majorité des attaques physiques. Il est très dur de lui infliger de nouvelles blessures ou de le faire reculer d’un centimètre quand il le porte : il se bat de manière statique, campé sur ses jambes, le bâton tournoyant à une vitesse impressionnante autour de lui.
Signes particuliers et autres : Devenu une créature de l’obscurité à force de rester dans l’ombre des cachots, et peut-être aussi à cause des expériences menées sur lui par Uni et Illu, il supporte mal la lumière – ses yeux, notamment, seraient facilement endommagés par une vive lueur. Cela rajouté au fait que sa tête est mise à prix, il quitte rarement les repaires des rebelles, d’où il dirige avec sang-froid et perspicacité les opérations.
Joueur
Code règlement : [i]
OKTaux de présence : En temps normal, il est rare que je ne passe pas sur le forum au moins une fois par jour... j'pense.
Ce que vous aimez sur ce forum : Hum, l’ambiance, le design, et puis les admins bien entendu
Ce que vous n’aimez pas : Trop tôt pour le dire, je crois… J’aimerais bien trouver un défaut, mais à part le fait qu’on n’a pas de membres pour l’instant, c’est dur xD
Où ai-je donc trouvé ce lien ? Dans la fenêtre MSN de la conversation avec l’admin sadique, bien entendu.
Partenariat ? Oh ben, si y’a une admin qui veut être ma partenaire, chuis pas contre hein… heu… aïe, d’accord, j’ai rien dit, pas tapeeer !!!
Mer 26 Déc - 20:03
Ca devrait être bon maintenant ! (Sauf s'il proteste, ce sale morveux 
)