Jonathan Leureduthé, assassin complètement fou à lier

Fiche d'identité.



Nom et Prénom: Leureduthé (attention, prononcez Le-Re-Dou-Té si vous tenez à ne pas voir en lui en ennemi), Jonathan

Surnom: Le fou/tueur à l’œil de verre, l’autre, le timbré, cet espèce de petit c*n et toute sorte de petits qualificatifs de ce genre qui, bizarrement, ne sont plus à l’ordre du jour dès que celui qui en est la cible se trouve à moins de trente mètres

Age : 28 ans

Poste : Assassin

Race : Humain

Liens : aucun

Clan : Neutre mais plutôt du côté Nightmare



Votre personnage.



Histoire

Jonathan est né dans une famille plutôt aisée d’Azilis, les Leureduthé. Cette aisance la famille l’a gagnée, ses parents l’ont gagnée. Fournisseurs officiels du palais royal en herbes et épices, le père de Jonathan et son frère ont travaillé dur pour obtenir ce poste et ne peuvent pas se permettre de se reposer sur leurs acquis. C’est dans cette famille aisée mais travailleuse qu’est né un étrange garçon. Jonathan avait en effet des yeux plus que particuliers, ses yeux avaient des pupilles minuscules, deux tout petits points noirs dans un océan bleu. Le monde du garçon était vu par deux simples trous d’épingle. Malgré cela Jonathan Leureduthé passa une enfance tranquille, ses parents le choyaient et il ne fit rien de particulier jusqu’à ses neuf ans. En effet à cet âge son père l’envoya travailler chez un boucher, ami de son frère, mais le jeune garçon reçut également une autre rencontre. Les raisons exactes pour lesquelles le maître assassin Mizc avait prit Jonathan sous son aile étaient mystérieuses et le garçon n’en parlait pas. Après avoir fait un marché avec le boucher il ut passer un certain temps avec son nouveau maître pour apprendre pendant un an les subtilités du travail d’assassin. Après une seule année d’apprentissage il rejoignit la guilde des assassins, une institution secrète dont les locaux étaient dispersés dans toute la ville et reliés par un vaste réseau de tunnels. Il n’avait que 10 ans alors que les autres apprentis allaient sur leurs 15 ans. Il reçut sa première mission trois jours après son admission, mission qui tourna au carnage lorsque l’on retrouva la cible la gorge et le ventre ouverts, les entrailles à l’air, les deux molosses de l’homme abattus ainsi que le simple passant qui avait eu le malheur de passer par là et qui s’était retrouvé les yeux crevés, la langue coupée et la gorge tranchée. Il ne fut plus renvoyé en mission mais resta dans la guilde car le maître de la guilde voulait pouvoir surveiller un minimum ce fou meurtrier (un assassin est un meurtrier mais il tue sur contrat et uniquement sa cible, Leureduthé tuait tout ce qui passait sous ses lames). A 20 ans il s’échappa de la guilde et décida de se mettre à son compte. C’est lors d’un de ces contrats qu’il perdit son œil gauche. Sa signature apparut alors, toutes ses victimes se faisaient transpercer cet œil. Sa réputation se forma petit à petit mais il se débrouilla pour ne pas être trop connu, il tenait à rester tranquille et de toute façon il n’avait pas besoin de contrat, Leureduthé devint le fou à l’œil de verre, il tuait autant par plaisir que par contrats. Lors de la séparation d’Azilis entre les deux sœurs l’assassin suivit ses parents qui devenaient les fournisseurs officiels du palais de glace, même s‘il resta en réalité toujours plutôt neutre, logeant à la fois à Nightmare et à Requiem.



Caractère

Leureduthé aime bien les animaux, particulièrement les gros chiens complètement dingues avec de la bave sortant par tous les pores. En vérité il est lui-même tellement dingue que les chiens semblent le prendre pour l’un des leurs. Ensuite pour faire simple on peut dire que Jonathan est un joyeux petit enfant avec un couteau entre les mains. Il ne sera jamais sujet aux remords ou à l’hésitation, en même temps l’accuser de quelque chose le rendra tout triste comme un enfant que l’on puni. Il est donc complètement fou à lier, et en plus de cela il a un goût prononcé pour la vue du sang, surtout celui des autres d’ailleurs. Ah oui, il déteste également que quelque chose vienne le déranger dans son travaille et il ressent le besoin incontrôlable de tuer la chose qu’il s’agisse d’un individu ou d’un simple chat errant.


Physique

Le visage de Leureduthé est jeune, ouvert et amical. Du moins il sourit tout le temps. Mais, pour la plupart des gens, son œil unique gâche l’ensemble. Un accident inexpliqué l’a privé de l’autre que remplace désormais une bille de verre. Mais ce qui inquiète bien davantage, c’est son œil véritable, celui que l’on pourrait qualifier de normal par défaut. Personne n’avait jamais vu de pupille aussi petite et vive. Leureduthé observe le monde à travers un trou d’épingle. A par cela l’assassin est plutôt grand et mince mais même s’il n’est pas très musclé il possède une force étonnante qu’il doit surtout à son habitude de tordre les doigts. Il possède également des tatouages généralement cachés au niveau de l’intérieur des coudes, autour des deux marques qu’il possède.


Arme favorite/Type de combat: épée courte, dague, pointe d’acier glissée dans la manche, sarbacane, poison, dagues de jet et tout ce qui est mortel et se cache sous une chemise.

Signes particuliers/Autre: Œil gauche remplacé par une bille de verre, pupille de l’œil droit incroyablement minuscule, un petit N inscrit sur le bras droit et un petit R sur le bras gauche, tous les deux au niveau de l’intérieur du coude.


Joueur :

Second compte de Razheem

[oui, l'histoire n'est pas top mais je suis actuellement en train d'en rédiger une bien plus complète et bien plus longue aussi donc il faudra du temps ]

La concurence arrive... tant pis, je reste le premier

Oh vous viendrez bien boire un thé?

Magnifique avatar où est-ce que tu l'as trouvé? [ Quoiqu'il me semble qu'il s'agisse d'une femme nop? ]

Ce forum est hanté par une bande de psycopathes xD
Et j'aime beaucoup le fait qu'il ait les deux sigles ^^

Validé!

Nan nan il s'agit bien d'un homme Mara, je l'ai trouvé où ? Google image powa

Avec quoi comme mot de recherche?xD

Question: Membre de La Grande Maison ou non?

Je sais plus trop, ça fait un moment, mais assassin ou voleur ça doit marcher. Par contre il faut fouiller.

D'ailleurs j'ais réuni une bonne banque de donnée niveau avatars fantastiques donc j'en profite pour faire ma pub :
Si vous voulez un vava d'univers fantastique envoyez un mp à Razheem avec votre demande, je devrais trouver quelque chose.

Vila vilou.

Je note j'en cherche quelques uns en ce moment...

Voilà, pour l'histoire plus complète je vais la poster ici.
(Mara, i il y a un autre lieu plus adapté tu me le dit ok ?)

I- L’arrivée au monde d’un étrange petit bonhomme
Nathan Leureduthé, épicier de renom, fournisseur du palais de Givre d’Elmère Von Esmelda, mari, frère et depuis peu père. C’est en effet alors qu’il terminait de fermer sa boutique qu’Hélène, sa femme, l’appela en haletant :

- Je le sens venir Nathan. Je… Arhhh

L’homme termina à peine son tour de clé et appela son frère d’un cri :

- Jim ! Jim ! Vite, vas chercher Mme Hidifon

Mme Hidifon était à peu de choses près la sage-femme du quartier qui avait suivi depuis le début la grossesse d’Hélène qui allait avoir son premier enfant. Nathan se précipita alors vers sa femme, essayant de la calmer le temps que son frère revienne. Cela ne mit pas longtemps, il était accompagné par une petite femme maigrichonne au visage incroyablement vieux mais rayonnant de vie. L’épicier se relevas :

- Mme Hidifon, je suis heureux de vous…

-… Moi aussi, moi aussi, maintenant laissez-nous ! Allez, filez, mais emmenez de l’eau chaude. Beaucoup d’eau chaude !

Nathan n’essaya même pas de protester tellement tout se déroulait vite. Lorsqu’il reprit finalement ses esprits il se trouvait assit sur une chaise, il fut réveillé par de petits cris pleurnichant. Mme Hidifon sortait juste de derrière la toile qui avait été tendue devant Hélène, Elle portait une serviette enroulée d’où sortait à nouveau des petits cris :

- C’est un garçon Nathan.

Il se leva, les larmes aux yeux, et recueillit le nouveau-né dans ses bras. Le bébé le regarda et Nathan manqua de le lâcher de stupeur :

- Co co comment est-ce possible ?

- Je ne sais pas mais il est en parfaite santé bien qu’un peu grand.

Le bébé regarda de nouveau son père qui souri. Le nouveau-né avait en effet une particularité troublante, ses pupilles étaient incroyablement petites, deux petits points noirs d’où il pouvait voir le monde. Nathan fit alors le tour de la tenture pour aller voir sa femme. Celle-ci affichait un visage radieux, plein de joie et de bonheur bien que fatigué, chose parfaitement compréhensible. Le nouveau père posa un baiser sur le front de son épouse et s’éloigna pour la laisser se reposer. Mme Hidifon s’approcha de lui et lui tapota l’épaule :

- Il est magnifique Nathan. Vraiment magnifique.

- Je vous remercie Mme Hidifon. J’ai été stupide de réagir comme ça mais en voyant ses yeux…

- … C’était une réaction normale, vous n’avez rien à vous reprocher. J’ai réagi de la même façon, il est même heureux que vous ayez réagi ainsi, vous vous êtes inquiétez de votre enfant. Au fait, avez-vous décidé de son nom ?

- Nous avons longtemps cherché avec Hélène et nous avons opté pour Jonathan.

- C’est très beau. Bon, je vais vous laisser. Je reviendrais voir Hélène demain pour savoir comment elle se porte. Elle est très fatiguée, ne vous attendez pas à la voir courir dès la semaine prochaine.

- Je me disais aussi que s’aurait été légèrement trop demandé. Mais au fait, pourquoi ne pas dîner chez nous ce soir. Il fait presque nuit et nos ruelles sombres ne sont pas très sûres.

- J’apprécie votre inquiétude Nathan, mais ne vous en faites pas. Je ne suis pas une faible femme et vous le savez très bien.

En fait Mme Hidifon était incroyablement convaincante au point que la dernière agression dont elle fut la cible s’était terminée par une transformation en psy de la bonne femme sur l’épaule de qui le voleur pleurait une enfance malheureuse. Mme Hidifon était également devenue très réputée dans le quartier et en était devenue l’une des figures importantes. Plus personne n’osait agresser la vieille femme car la vengeance des habitants du quartier ne se serait pas dévoilée au grand jour par une livraison à la garde mais avec une cinquantaine de bâtons pointus et quelques clous. Nathan hocha la tête :

- Très bien, je vais tout de même vous accompagner jusqu’à chez vous, je ne voudrais pas avoir quelque chose sur la conscience.

La vieille femme sourit avec amusement :

- Si je ne venais pas d’aider votre femme à mettre au monde je pourrais penser qu’il s’agit d’une proposition Nathan.

Il lui rendit son sourire :

- Pas de problèmes, alors je vais vous laisser rentrer chez vous.

- Parfait Nathan, Parfait.

Et elle était partie, laissant le couple, le frère, et l'étrange nouveau petit bonhomme.

(double poste obligé ça tiens pas en un seul)


II- 10 ans après

- Dépêches-toi Phil, Œil d’épingle va bientôt sortir de chez lui. Tu as prévenu les autres ?

- Ouaip, ils se sont placé sur tous les chemins qu’il peut emprunter.

- Ce fifils à papa ne pourra pas s'en sortir comme l'autre fois.

- C'est quand même bizarre comme il a disparut hier. A croire qu'il s'était fondu dans le mur.

- Tu ne vas pas me dire qu'il te fais peur ?

- Pas peur non, mais il est pas normal, ses yeux tournent dans tous le sens. C'a fait vraiment bizarre.

- En effet il est pas normal. En plus il paraît qu'il prend des cours particuliers et que même ses parents sont pas au courant.

- De toute façon quand on le tiendra je lui ferais regretter ce qu'il m'a fait. Tu te rends compte qu'il a manqué de me briser un doigt. Ce n'est pas normal qu'un type si maigrichon que lui puisse faire ça. C'est pas...

- Ta gueule ! Il va plus tarder.

Le dénommé Phil hocha la tête. Montagne de muscles de 13 ans au quotient intellectuel de moins de trois ans le garçon était complètement dépendant de son frère de 12 ans qui possédait une perfidie et un esprit à peut près aussi imaginatif que celui des bourreaux mettant au point de nouvelles méthodes. Ce deuxième garçon était également le chef d’une petite bande de gamins des rues de 14 à 16 ans. Ridiculement petit il devenait terrifiant lorsque son frère se trouvait à ses côtés. Les deux vauriens s’arrêtèrent dans un angle de rue. Le plus jeune jeta un coup d’œil discret puis fit un signe à Phil qui prépara son poing avant de l’abattre de l’autre côté, dans le vide, un craquement se fit entendre et Phil grogna de douleur. Quelques centimètres plus loin que là où avait balayé le poing se trouvait un garçon, d’une dizaine d’années bien que grand pour sa taille. Il était vêtu simplement de vêtements taillés dans un tissu gris sombre ordinaire. Une cape flottait sur ses épaules mais était tout aussi banale que le reste des vêtements, elle se terminait en un capuchon qui n’était pas relevé et qui laissait voir les cheveux noirs et soigneusement coiffés et aplatis. Il portait cependant, à sa cheville droite, un long poignard sombre visiblement dégainé mais dont la lame devait avoir été enduite de charbon pour ne pas refléter de lumière. Il était à la fois ordinaire et à la fois inquiétant. Il ressemblait à ces hommes qui étaient capables de disparaître simplement en restant immobile plus de quelques secondes. Son visage était éclairé d’un grand sourire et ses pupilles étaient tellement petites qu’on aurait dit des trous d’épingle. Le garçon prit la parole :

- Tiens, salut Phil. Je suppose que ton frère est là. Ah oui. Voilà le farouche chef de bande.

- Alors espèce de merde, tu n’as pas compris que t’avais rin à foutre là ?

- Je crois me souvenir que tu avais en effet parlé de se genre de truc. Pourquoi ?

- T’es qu’une merde œil d’épingle. Il est vraiment temps que tu obéisses aux règles.

- D’accord. C’est tout ?

- Tu vas arrêter de te foutre de moi quand Phil t’auras réglé ton compte.

- Pourquoi pas ? C’est une solution envisageable. Pour ma part je pensais plutôt m’en aller. Je risque d’être en retard.

- Et alors ? Tu penses que ça nous dérangera ?

- Et ben à vrai dire non. Mais si vous me laissiez partir personne ne le regretterait.

- Tu serais pas en train de nous menacer petite merde ?

- Mais si, exactement. Tu ne sais pas reconnaître une menace quand tu n’en n’es pas l’auteur ?

- Tu vas crever.

Il avait sorti un petit sifflet et soufflé deux coups brefs dedans. Quelques instants après sept jeunes d’environ quatorze ans étaient arrivés, tous tenant un bâton sauf un qui avait une barre de fer qu’il tenait à deux mains. Le jeune garçon les regardait sans sourciller et baissait sa main jusqu’à sa jambe au niveau de son poignard. Les regards avaient suivi le geste lorsqu’un garçon armé d’un bâton s’effondrait, la main au niveau de l’aine. Une petite dague luisait tandis qu’il se vidait de son sang. La main gauche de Leureduthé était tendue, les doigts légèrement écartés. La main droite était toujours posée sur le poignard qui attirait les regards. Le garçon avait eu un sourire joyeux, presque amusé par les évènements. Les regards s’étaient dirigés vers la main gauche, vers la figure, puis vers la main droite du jeune garçon. Ils essayaient de voir en même temps les trois membres tout en réfléchissant pour savoir s‘il était plus malin de partir ou de bondir sur lui. L’intelligente n’étant pas le fort de ce genre de personnes ils bondirent vers Leureduthé. Celui-ci se laissa glisser, sortit de sa main droite le long poignard et de sa main gauche une fine pointe de la longueur d’un avant-bras.

Un cri s’était fait entendre alors que la pointe se fichait dans la carotide d’une brute tandis que le poignard s’était planté dans la cuisse d’un autre. La surprise venait juste de s’afficher sur le visage des garçons qu’ils étaient tombés, en se vidant de leur sang. Les autres n’en menaient plus aussi larges qu’avant et lorsque l’œil droit d’un troisième s’était retrouvé épinglé par la pointe qui avait trouvé un chemin direct jusqu’au cerveau. Celui-ci aussi s’était affalé dans un petit cri de surprise. Il avait cependant fallut que le poignard se loge dans l’entrejambe d’un quatrième assaillant pour que les autres lâchent leurs bâtons pour se mettre à fuir en criant qu’il était fou à lier. Phil avait regardé Leureduthé d’un œil vide jusqu’à ce que son frère lui tape dans la jambe avant de filer à son tour. Le petit chef de bande avait jeté un regard foudroyant à Leureduthé qui avait sorti, avec un large sourire, un petit couteau de l’intérieur de sa manche. Voyant le métal l’autre était parti à son tour. Le jeune garçon avait attendu un moment puis avait levé sa lame d’une vitesse fulgurante. Une fléchette y était figée. Il s’était retourné :

- Maître, pouvez-vous m’excuser de mon retard ? J’aurais été à l’heure s’ils ne m’avaient pas retardé.

- J’ai tout vu Jonathan.

- Je sais maître. Mais cela ne veut pas dire que vous acceptez mes excuses.

- Excuses acceptées mon garçon.

Leureduthé avait alors fait un grand sourire avant de ranger son poignard et de reglisser la pointe sous sa manche.

- Quand est-ce que je pourrais entrer dans la guilde maître ?

- Bientôt Jonathan. En soi ce bientôt signifie dans deux jours. Au premier portail sous la sixième pierre tu trouveras l’adresse.

- Et la leçon d’aujourd’hui ?

- Il n’y aura plus de leçons. Je t’ais appris tout ce que je pouvais mais je suis déçu. Faisais-tu exprès de baisser ton niveau pendant les entraînements ?

- Oui maître.

Le garçon baissa la tête honteusement avant de la relever, le visage de nouveau éclairé par un sourire. Son instructeur sorti de l’obscurité. Il était grand et sec, vêtu de vêtements noirs serrés pour ne pas entraver ses mouvements. Son regard se porta sur une bourse en velours noir que pendait au flanc de Jonathan :

- Tu as toujours cette arbalète ? Je t’ais déjà dis qu’elle était trop longue à mettre en place.

- Je sais maître. Pendant les trente secondes que je mets à la monter j’ai le temps de me faire tuer six fois de douze manières différentes. Mais je n’arrive pas à m’en séparer.

- Bah. De toute façon je ne crois pas que la guilde soit gênée par cela. De toutes façons tu n’as plus rien à apprendre. La guilde te remettra simplement un ‘diplôme’ certifiant de tes capacités. Je te vois capable d’entrer même au service du roi. Tu as un réel don pour ça Jonathan, ne le laisse pas disparaître comme tu le fais si bien.

L’homme hocha la tête, il était seul. Le garçon avait complètement disparut comme s’il volatilisé. En vérité, et l’instructeur le savait, le jeune assassin était toujours là. Le cerveau ne le reconnaissait simplement plus comme quelqu’un. Leureduthé avait porté le camouflage à son apogée et il n’avait plus qu’à rester immobile pendant quelques secondes pour qu’il devienne invisible aux yeux de tous. Il ne se fondait pas au décor, il devenait le décor. On ne le remarquait pas plus qu’on ne remarquait un arbre dans une forêt. Il était là comme la maison était là derrière et comme le muret qui faisait l’angle été là. Il était présent mais personne ne le remarquait.

Lorsque l’instructeur était partit Leureduthé avait encore attendu un moment avant de se remettre à marcher pour aller en avance au petit travail que lui avait trouvé son père. Ses parents n’étaient pas au courant de ses activités mais le jeune garçon avait passé un marché avec l’employeur. Il avait demandé de travailler deux heures de moins que ce que son père avait décidé et en échange il ne recevrait que la moitié de son salaire. L’employeur n’avait pas hésité d’autant plus que Leureduthé faisait avec deux heures de moins le travaille que faisaient ses autres employés avec trois heures de plus.

Je constate que les assassins discrets et sournois commencent à pulluller...


Pour une fois que je voulais jouer un perso subtil, j'me retrouve à être le plus bourrin dans la méthode, pas juste