[PV]Visite du général des armées...

hrp: bon tu m'excuseras du nom pas très original et j'espère que les lignes que j'ai écris ne vont pas te décevoir


[PV] Kenren & Elmère

Kenren se baladait tranquillement dans le palais de givre en sifflant, il était assez heureux aujourd'hui, il avait décidé de rendre visite à la reine. Mais ce qui l'enchantait c'était plus de parcourir le palais, il trouvait se palais magnifiquement beau, il était immense et des fois le général des armées se perdait. Mais quoi de mieux que de se perdre dans un tel endroit ? Ce qu'il trouvait formidable c'est qu'il ne faisait pas extrêmement froid dans le palais alors que celui ci était entièrement en glace. D'après ce qu'il avait lu, le palais était ainsi grâce à la « magie », il ne savait pas trop comment cela marcher mais il s'en ficher un peu.
Parfois Kenren avait le mal du pays et le beau soleil des belles saisons de son ancienne contré lui manquait, mais cela passait vite car les deux choses qu'il aimait était présente, ici à Azilis. C'est à dire, les femmes et l'alcool, d'ailleurs, il trouvait particulièrement ravissante les femmes nightmare. De plus, pour ce qui est de l'alcool, il n'avait pas trop à se plaindre.
Alors qu'il marchait toujours en sifflant et les bras derrière la tête, il croisa une femme de la cour, il s'arrêta de suite, et lui fit une révérence assez maladroite, mais la jeune femme étouffa un petit rire derrière ses mains et commençait à rougir. Apparemment, il était plutôt bien vu, et certains seigneurs l'aimaient aussi pour sa capacité à tenir l'alcool, et bien que certains étaient jaloux, il trouvait toujours en sa personne quelque chose de joyeux, de paisible et d'heureux.
Il marchait toujours dans se couloir sculptait dans la glace, le chemin était parcouru de quelques statues qui semblaient être en cristal à cause de leur pureté. Kenren était émerveillé par ces choses, d'ailleurs, il devait être l'un des seuls habitants du palais à encore s'émerveiller, les autres ayant prit l'habitude. Mais dans sur le continent où il se trouvait, on trouvait plus d'immense champ, et les statues n'étaient pas dans glace, mais en pierre, d'ailleurs, il y avait une différence fondamentale, les statues de pierre qu'il connaissait, étaient gigantesque.
Après avoir marché pendant quelques minutes, il arriva devant une porte plus grande que les autres, il ouvrit délicatement celle ci et on pouvait maintenant apercevoir une immense pièce faite entièrement en glace, tout au loin, au fond de celle ci, on pouvait voir le trône d'Elmère. Il savait que la dirigeantes des Nightmare était qualifié de « tyran », mais Kenren s'en moquait éperdument, et il semblait être attiré par elle. Il réajusta son costume noir et remit son fourreau bien droit, et garda la paume dessus. Il était stupéfié par l'aspect de cette pièce, elle avait de nombreuses colonnes en neige ainsi que des escaliers, il se demandait où pouvait donner ses escaliers. Bien qu'il avait passé assez de temps dans cette endroit, il n'était toujours pas très doué pour le repérage. Il commença donc sa marche vers le trône, à chaque pas on pouvait entendre le bruit de ses bottes sur la glace. Bien qu'il marchait, il n'avait pas trop l'impression d'avancer, et c'est juste après quelque moment qu'il fut en mesure de voir parfaitement bien le visage de sa « chef ». Il était ovale est d'une pâleur remarquable, sa beauté surpasser largement celle des autres dames, de plus, il fut envoûté par ses yeux de braise. Devant le trône, il fit une révérence des plus honorable qu'il put, puis il mit un genoux à terre et prit la parole:

_ Majesté, je vous salue, et espère que ma visite ne vous sera pas trop ennuyeuse. Mais avant de vous faire par de la cause de ma venue, je tiens à vous dire que vous ravissante aujourd'hui, Majesté. Je suis donc venu pour vous offrir mes services, étant donné que en ce moment, les armées sont en repos. Et au lieu de passé mon temps libre à courtiser des femmes ou à aller dans une taverne ou autre lieu peu fréquentable. Je me suis dit que se serait sûrement plus utile pour vous que je vienne ici. Néanmoins, sachez que même si vous n'avez pas de tache à m'assigner, je tiens à vous dire que votre beauté à illuminer ma journée.

Il avait parlé franchement et maintenant, il admirait le trône de glace d'Elmère, il pouvait voir refléter la couleur de ses habits sur celui ci. Mais il détourna vite du regard le trône pour se plonger dans les yeux écarlates de la soeur Requiem.

[HRP]Toutes mes excuses, le week-end s'est prologé ^^[/HRP]

Kenren était entré avec assurance, comme à son habitude. Ils n'étaient pas nombreux, les hommes qui étaient capable de conserver une telle gaïté en présence de la reine Nightmare. Et ils n'étaient pas nombreux non plus ceux qui osaient parler aussi franchement à Elmère. Celle-ci ne savait pas comment le Général parvenait à faire passer avec autant de facilités ses impertinences. Elle ne l'en coupa pas moins sèchement.

- Coupez court aux flagorneries Général. Vous tombez bien, j'allais vous faire appeler dans les prochains jours. Voilà en effet venu le moment que vous attendiez avec impatience. Je pense que nous allons pouvoir, maintenant que le royaume est stabilisé, commencer à lever des troupes dans le but de constituer une armée régulière. La garde du palais, la partie de l'ancienne armée d'Azilis qui a rejoint notre cause n'est pas assez nombreuse pour défendre efficacement tout le territoire et la milice que vous avez montée comme police n'est pas suffisament disciplinée. Il est donc logique que je vous demande, à vous, d'organiser cette mise en place. Qu'en pensez-vous ?

Cette dernière question était bien sur réthorique et n'appellait en rien un accord. Elmère attendait impatiement, excitée par l'idée de la puissance d'une véritable armée, que le général l'entretienne sur les modalités d'une telle entreprise.

Elmère était pressée, la première stratégie ne lui convenait absolument pas. Attendre encore plusieurs années, ce n'était pas son genre. Elle avait la vengeance froide en général mais elle attendait depuis trop longtemps. Elle ne supportait plus de ruminer incéssament la cuisante humiliation de l'exil.

- Vous commencez à me connaitre, Général, je n'attendrais en effet pas beaucoup plus longtemps. Mais vous allez, il me semble encore plus vite en besogne que moi. Je ne vous ai pas annoncé une campagne imminente.

Bien sûr, son interlocuteur ne serait pas dupe de ces paroles, mais les êtres qui se savent machiavéliques et se complaisent dans la trâme de tortueux projets n'aiment pas les voir dévoilés avec une telle facilité.

- La seconde hypothèse est très hasardeuse. Et c'est pour éviter d'avoir à y recourir que je vous demande de lever des troupes. Elle serait inévitable aujourd'hui si une guerre se déclarait, mais nous n'en sommes pas là. Je n'utiliserais la conscription qu'en dernier recours. Non que le sort de quelques fermiers bouseux me soit d'une quelconque importance mais le pouvoir d'un souverain est celui de son royaume. Et la puissance d'un royaume, c'est sa population. L'armée que je veux doit être prète à tous moments.
Pour ce qui est des hommes, n'ayez craintes, je vous en fournirais. Les travaux majeurs d'aménagement et d'installation en Nightmare sont terminés, une bonne part de l'impôt pourra donc aller dans les soldes qui seront élevées. L'armement risque de poser plus de problèmes. Ma soeur dispose des armureries de l'ancien Azilis, mais ce n'est pas mon cas. De plus, le savoir et les techniques en la matière sont plus ou moins perdus à cause des nombreuses années de paix que nous avons connues. Laissez-moi donc ce problème, je m'en occuperais. Vous n'avez pas besoin de plus d'armes que celles dont nous disposons pour commencer l'entrainement.
Les batiments inoccupés qui servent d'entrepôt derrière le palais, à côté des écuries pouront vous fournir des baraquements provisoires.
Y-a-t'il autre chose dont vous ayez besoin Général ?

Il réfléchissait au parole de la sœur Nightmare, pour l'armement, il s'en moquait, ce qui lui faisait plus peur c'était pour les armures, car des bons guerriers nous pourront rien faire sasse à une volée de flèches qui tombent sur eux... Bien sur il y avait des bouclier mais ce ne serait pas suffisant. Néanmoins pour les armures, il avait peut être une solution. Maintenant, il avait tout pour entrainer une bonne armée, des logements, des hommes prêts au combat et des armes. Il réfléchissait toujours à ce qu'il pouvait lui manquer, il ne voyait pas vraiment en y pensant. Alors qu'il regardait encore la magnifique chevelure d'Elmère, il prit la parole:

_ Eh bien Votre Majesté, pour les armures j'ai peut être une solution... Quand je vais quelque fois dans des tavernes, et dans une précisément, j'ai entendu diverses discussions et il semblerait qu'un habitué de cette taverne soit un ancien forgeron. Malheureusement il est vieux, et je ne pense pas qu'il est prit d'apprenti... Sinon, je n'ai rien besoin... Peut être quelques jolies femmes pour encourager les nouveaux soldats...

Il avait un sourire aux lèvres quand il avait prononcé ces derniers mots, mais à l'expression du visage de Elmère, son sourire s'effaça doucement, pour reprendre une air sérieux. Il reprit un ton plus que sérieux, d'ailleurs, cela faisait un peu contrasté avec le personnage:

_ Plus sérieusement, j'aurais besoin d'un second... Je ne dis pas que je ne peux pas me débrouiller seul pour le moment, mais quand vous m'aurez fourni d'autres hommes je ne pourrais malheureusement plus assuré tout l'entrainement... Quelque chose me revient à l'instant, nous avons un port ? Il faudrait donc aussi faire une flotte, non ? Mais ceci coute beaucoup plus cher pour faire une vraie flotte... Surtout que ce n'est plus de mon domaine...

[i]N'ayant plus rien à ajouter, il se tut et regarda vers sa droite, il ne l'avait pas remarquer car il n'allait pas souvent dans la salle du trône, mais cette pièce était très étendu, autant sur la droite que sur la gauche. Ayant toujours un sol de glace et des colonnes de neige suspendant surement les pièces d'au dessus... Un détail lui revenu soudainement, il avait oublié de demander quelque chose, quelque chose d'assez important d'ailleurs.[/color]

_ Votre Majesté, j'ai oublié de vous demandez une chose: combien de temps pensez vous mettre pour trouver des hommes, et donc, dans combien de temps pensez vous que je pourrais commencer les entrainements ?

[hrp: c'est pas super long, j'étais habitué à mieux >< mais en même temps il n'y a pas vraiment d'action donc...]

[HRP]Je fais moins long alors ne t'en veux pas.[/HRP]

Le général avait l'air de se prendre au jeu, lui aussi devait souhaiter voir ce projet arriver à terme le plus vite possible. Ce n'étais pas étonnant, il servait au mieu ses intérêts personnels. De venir le général des armées de Nightmare lui donnerait une influence et un pouvoir accrus à la cour.

- Je vous ai dit de me laisser le problème de l'armement, et des armures. Votre forgeron, dans le cas hypothétique où il aurait conservé ce savoir ancien, est seul et je veux faire vite. Si mon plan à ce sujet échoue, nous ferons appel à lui mais pour l'instant, ne vous en préocupez pas.
Je vous laisse l'entière responsabilité dans le choix de votre second. Vous trouverez celui qui vous semble le plus apte à cette tâche parmi vos soldats, ou même à la cour.
De flotte, nous n'avons pour l'instant pas besoin. Notre adversaire n'en a pas et Requiem ne compte pas de port. Elle ne serait donc certainement pas rentable. Et nous ne pouvàons tout faire en même temps.

Elmère reprit avec une exhaltation étrange dans la voix. La flamme rouge de ses yeux flamboyait.

- Vous commencerez le plus tôt possible, Général. Je vais immédiatement faire donner des ordres pour qu'on mette les bâtiments dont je vous ai parlé à votre disposition. Je vous laisse le soin de les aménager à votre guise. Des héraults vont partir annoncer que les hommes prêts à s'engager doivent se présenter à vous dans les plus brefs délais.
Passez donc voir mon imbécile d'intendant qui vous comptera l'argent dont vous aurez besoin pour commencer.

Elle s'était peu à peu redressée durant cette tirade. C'était l'effet naturel des ordres donnés qui faisaient reprendre à la Reine sont attitude hautaine après que la réflexion l'eut, pour quelques temps, rendue plus humaine. Et elle avait fini en ne regardant même plus le Général par le congédier d'un revers de la main.